Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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toujours d'offrir à sa clientèle des noufeau'.és el qu'il donne même des \ ues provenant de la maison Pathé. La fameuse interdiction par la maison Pathé de se servir de ses films n'est, parait-il, pas sérieuse ; en réalité, les lilms de eelte maison se négocient librement. Le théâtre Grenier vient à Lille pour la première fois. Fondé en 1894, le théâtre Grenier es! un des vétérans de la cinémalographie. Il s'est spécialisé depuis quelques années dans les projactions parlantes dont il a été le protagoniste forain. Un puhlieiste lillois a d'ailleurs rimé à son intention, sur l'air de la Tonkinoise, la gloire du chronomégaphone en ces termes : Sur la foire, Chos' notoire, La plus neuve attraction (./' /'// mèn' rai ce soir, Bobonne) C'est le chronomégaphone ! L'acoustique Et l'optique Sont mis' s à contribution Pour donner la sensation D' la vie à faire illusion. On dit qu'en France loul finil par des Chansons ; souhaitons que cela ne soit pas vrai pour le synchronisme ! i .1 suivre). L'Ecole foraine Du <• Journal de Mon s • Il vient de se former, en Belgique, une ligue pour l'enseignement des petits forains. On ne peu! qu'applaudir a pareille initiative, dont les tendances humanitaires et intelle» tuelles méritent d'être sérieuse ment encouragées Les autorités communales, dans la plupari des villes de pays, ont adhéré a celte ligue et. des aujourd'hui, les écoles FretEté] et primaires de garçons ou de tilles accueilleront, partout, gratuitement, les enfants des industriels forains. Le temps des préjugés étroits et mes quins a disparu. On ne parle plus de Ix.li. miens, de gitanes ei de zingari, en causanl de ces braves gens qui s'installent, pendant loul un mois, dans les villes et qui v vivent de notre vie, sans donner prise a la moindre critique. Car il ne faut pas confondre le forain avec le romanichel qui a gardé son humeur vagabonde, et chez lequel il faut peu de chose pour réveiller les instincts les lus cruels. Lorsque l'on a l'occasion d'entrer en relation avec les forains, on les estime et toutes les appréhensions tombent immédiatement Les forains demandent donc de pouvoir. durant leur séjour, faire suivre à leurs lils, à leurs filles, les cours des établissements officiels d'instruction, où ils trouvent toute garanties de moralité et de bonne éducation. Ils estiment «pie cela est p éférahle aux autres écoles, les programmes d'études étant les mêmes dans tous les g ands centres; ce qui permet au\ aux petits \oyageurs de suivre, sans heurts, ni à-coups, les leçons données dans les dillérents endroits qu'ils traversent A cet effet, il a été créé une fiche scolaire qui suit l'èlêve dans tous ses déplacements et qui mentionne, outre son état-civil, sa conduite et son application Dans les localités où ne fonctionne pas encore l'école foraine, le mode actuellement en usage d'admission des enfants d'ambulants est excellent. Il faut. ( n toute justice, reconnaître que les jeunes forains sont des modèles de politesse et d'ordre A Mous, où, depuis longtemps nos classes communales leur sont largement ouvertes, leur conduite n'a donne'' lieu qu'à des élo 8 s L'Aéronautique et la Photographie » Nombreux sont ceux qui ont déjà goûté le charme d'une excursion aérienne et ils sont unanimes a déclarer que dans l'immobilité apparente de la nacelle, il n existe aucune trace de malaise, le vertige est impossible, même aux personnes mais dives car on n'a pas de point de comparaison autour de soi ; on ne ressent aucun souille d'ail puisque le hallon marche a\cc le venl ; on n'a ni la sensation de la montée.