Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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de la descente, ni celle du déplacement; donc, pas déniai de mer, le voyageur est tout entier à la contemplation du spectacle idéalement beau du paysage : s'il plane au-dessus de la mer de nuages ou navigue au milieu des nuées, s'il lui est donné d'assister au levé ■ ou au coucher du soleil avec les mille jeux de lumière inconnus des terriens ; si, pendant une belle nuit d'été, illuminée par la douce clarté' de la lune, il peut enfin goûter à l'attrait d'une ascension nocturne, le néophyte stupéfait ne songera plus à rien, ni d'où il vient, ni où il va; il vivra comme dans un rêve, croyant aborder des mondes nouveaux et mystérieux. » Les beautés évanouies trop vile, pourront même, grâce à la photographie, repasser sous les yeux de l'excursionniste enthousiasmé. Un appareil ayant de préférence la forme d'une jumelle ne dépassant pas le format S) X 12 est le compagnon indispensable de l'aéronaute. Pour les vues du sol, si le ballon ne plane pas à une altitude inférieure à 200 mètres el si la rapidité du vent n'est pas supérieure à environ 12 mètres par seconde (ce qui a lieu le plus souvent), il suffira en moyenne d'une pose de 1 /50e de seconde pour obtenir un bon cliché avec une lumière normale el des plaques ordinaires au gélatino-bromure d'argent. » {Photo-Revue). Ajoutons pour les amateurs d'excursion aérienne — et spécialement pour nos amis einématographistes — qu'afin de propager l'aérostation, il vient de se fonder à Paris une société aéronautique, sous le titre de Club des Touristes Aériens, dont la direction est confiée à des anciens membres des sociétés aéronautiques. Son but est d'organiser le plus souvent possible des ascensions en ballons auxquelles tous les membres adhérents au Club et sans connaissance d'aérostat ion pourront prendre part. Pour tous renseignements, écrire à M. Laine, secrétaire, 120. rue de Tolbiac (13e). La "CELLITE1 On avait essayé, il y a quelques années, de remplacer le celluloïd, dont les dangers ne sont que trop connu , par une autre matière moins inflammable, l'acéto-celh:lose. Les tentatives qui furent faites en Angleterre avec ce nouveau produit n'ont pas été d s plus heureuses et le celluloïd resta maître de la situation. H semblé, aujourd'hui, que la situation soit pour lui bien compromis \ car il vient de trouver, dans un nouveau produit, la <• cellile », un concurrent redoutable. La cellile n'est au reebose qu'une acéto cellulose préparée industriellement suivant un procédé dû au Dr Eichengrùn. La cellite se dissout dans l'acétone el plus facilement encore dans l'ether acétique. On peid en préparer des blocs de toutes dimensions, des pellu ides, plaques, etc. Cette matière se laisse travailler avec la plus grande facilité. F. P. Licsegang a essayé cette nouvelle matière en vue de son application à la préparation des films cinématographiques: elle a pu résister à toutes les épreuves, se laissant perforer, d \ider, coller, etc., sans se briser. D'autre part, tandis que la même set lion d'une pellicule en celluloïd ne peut rester exposée' à la chaleur des rayons caloriques émis par la lampe à arc, sans s'enflammer au bout de quelques secondes, une pellicule en cellile a pu rester pendant 10 minutes, exposée à ces mêmes rayons, sans interposition d'une cuve à alun ou d'aucun système de refroidissement : au bout de ce temps, la portion expos e aux rayons caloriques prenait feu, mais pour s'éteindre bientôt d'elle-même. On peut donc considérer la cellite comme ne présentant aucun danger de ce côté, el il est à prévoir (pie celle nouvelle matière trouvera bientôt, dans l'industrie photographique, de nombreuses applications. g^^^gS-4 4 i ;;■; ï $ t mS î ï ^ *-* — ï I ÉCHOS ET NOUVELLES Présence réelle et image Le Célèbre Litlle Tich qui a fait rire tout Paris, vient d'intenter un procès à un