Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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Impressar'o cinématographiste qui, profitant d'un film dans lequel il figurait, annonçait à grand renfort de réclame la présence réelle du célèbre artiste sur la scène de son établissement. Une pareille équivoque pouvant lui être préjudiciable, Little Tiehe demande des dommages et intérêts el la cessation d'un pareil état de choses. Excellente publicité... n'est ce pas? Wilbur Wright cinéphjobe L'« uilaciciiNct mystérieux WilburWright dont l'aéroplane attend pourvoler le retour du beau temps, aime la solitude et d< teste le; photographes. On pourrait croire qu'homme de progrès, il favorise les einématographistes. Il n'en est hélas rien, témoin de la petite aventure qui vient de lui arriver au Mans. L'aviateur sortait donc de son hangar Lorsqu'il aperçut un reporter qui, professionnel cynique, braquait sur lui le Fatal objectif. Wilbur s'avance, gesticule proteste et finalement obtienl du photographe (pi'il lui remette de uile la plaque indiscrète Il allait continuerai promenade lois qu'en se retournant, il découvre à d \ pas de lui. non plus un modeste portl il i de Kodak mais un important preneur de vues qui avait dressé rapidement sa caméra et avait eu le rare avantage de pouvoir tourner la manivelle au moment ou Wilbur Wright sermonnait le photographe, ('elle lois sa colère ne connut plus de bornes II courut après l'opérateur qu'il eut d'ailleurs vite l'ait de rejoindre, bien qu'il eut pourtant, dirait un humori le, trois pieds de moins à sa disposition Et alors une brève conversation s'engage. — Donnez-moi mon film ! •le ne puis pas. — Je le veux... on me le doit. Ah ! si \ous y tenez... prenez-le après tout. Et complaisant, l'opérateur coupa quelques mètres de négatif qu'il remit à l'aviateur satisfait, non sans lui recommander de ne pas exposer la pellicule à la lumière... 11 arriva que, le soir venu. Wright voulut avec quelques amis développer son film. Quelle ne lut pas sa surprise en constatant qu'il n'était pas impressionné! Le joyeux cinématographiste ne lui avait remis que quelques mètres de bande vierge. Quand aux bons morceaux, ils sont aujourd'hui à Paris, en lieu sur. On annonce que pour être à l'abri des indiscrets, le grand aviateur a juré de passer sa vie à cinq i ents mètres dans l'atmosphère. Est-il bien certain (pu nous niions pas le cinémalographier... du haut d'un Delagrange? Pas encore ! Notre confrère anglais /^Cinématographe nous raconte qu'un journal américain intitulé '• Encore! > (organe spécial «les Musicllallsi vienl de prononcer une prophi lie ;i la manière des antiques. Le Cin< ma i eut il, en a encore pour deux ans Le VOitt c ondamné. Pourail <>u savoir pourquoi '.' Parce que le public en a assez Les projec lions sont banales, monotones, de inau\ ais goût, etc., etc. Noire confrère yankec s'exprime sans doute de la sorte parce qu il CINÉMAS "F'X yy Télép. 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. •. kinéfix ACHAT VENTE LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés Premières Références