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courte on n'aurait qu'à interposer une lentille oculaire, judiciêusemenl choisie: l'image élémentaire, installée dans le plan focal principal antérieur de cette lentille sei a \ ue sou le même angle que si le centre de rotation de l'oeil étaii confondu avec le centre optique. D'ailleurs, suivanl que l'écarlemenl a, c'est-à-dire que re rappori de ces longueurs esl inférieur, égal mi supérieur à l'unité, l'image à trois dimensions sera réduite, identique à l'objet ou grossie; mais elle sera toujours homéomorphe à l'objet.
En ce qui concerne la seconde varia: à-dire l'influence du grossissement: si on observe un stéréogramme avec un sj stème d'oculaires utilisés ceutriquemeut, ayanl un écartement, le même que celui des objei tifs emploj es pour l'obtenir, mais donl la distance focale esl à celle des objectifs dans le rapport l h. on rempli! toutes les conditions géométriques nécessaires à la perception d'une image à trois dimensions, dans laquelle les dimensions en hauteur .'iir son! exactemenl restituées, tandis que les profondeurs sont transformées dans le môme rapport I — h que la distance d'observation. Ce mode d'altération du relief doit être, d'après La classification proposée par M. Le Mée, dénommé porrhallhcïique. 11 y a, d'ailleurs, lieu de considérer la déformation porrhallactique par étirement et celle par aplatissement.
Revue Scientifique) G.-H. X.
L'acoustique et la visibilité
DANS LES CINÉMAS-THÉÂTRES
Au moment où la Préfecture de poliee
promulgue une ordonnance relative à l'exploitation des théâtres dans Paris, nous croyons intéressanl de mettre sous les yeux, de nos directeurs cinématographiques quelques remarques dignes d'être, rappelées aux architectes constructeurs. Les premiers documents visent les Ciné-, mas-Théâtres pourvus d'orchestre et d'appareils synchronisés, les autres foules les salles dans lesquelles' on l'ail aujourd'hui de la projection animée.;
M. A. Lacour, dans une récente conférence que reproduit le Bulletin de la >"cièté* d'encouragement *pour' l'industrie nationale (juillet 1908) a fail un expo-.' remarquable de la question au point de vue scientifique el historique.
En théorie, il fallait connaître la marche du sou dans une salle fermée et particulièrement l'influence de la forme, de la distance el de la nature des parois sur la réflexion ou l'absorption.
Exner, de Vienne, en se servant d'un microphone fonctionnant sur uwc résistauce réglable, a pu constater que l'écho ne renforce un son que s'u en est séparé par un intervalle inférieur à 1/15 de seconde, soit une distance d'environ 20 mètres. D'autre par, Sieweking el Bœhm, en Allemagne, ont étudié l'absorption du son par les parois au moyen d'un diapason résonnateur dont ils mesuraient l'amplitude avec un micromètre.
Ils prenaient comme unité l'absorption produite par une fenêtre ouverte, et ont
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