Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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Activement renoncé àl'exploitation de |a location des films là-bas. Ceci lui aurai! été confirmé en dernière heure par MM. Pathé eux-mêmes. Quelques mots d'explication à ce sujel ne seraient peut-être pas de trop. Nos amis d'Outre-Atl an tique, el nolammenl les membres de la célèbre Film Service Association Société | r la Location des Vues) s'étaienl émus de ce que MM. Pathé frères avaienl émis l'idée d'organiser un service spécial ef indépendant <lc location de vue-, location à des prix de bon marché extraordinaire, et, de plus, location d'anciennes vues qui ne trouvaient plus à se vendre sur nos marchés européens et qui ne se seraient certainement pas vendues non plus comme neuves aux Etats-Unis. La chose en était là, l'exploitation était en marche, les placiers, rabatteurs, etc., devaient partir, lorsque une délégation de la Film Service Association est intervenue auprès de MM. Pathé frères, et à force de pourparlers, est arrivée au résultai que nous annonçons en premier Tolstoï cinématographié par un Français Décidément, nos reporters cinématographistes français tiennent à se classer près de leurs confrères photographes et interviewers à la meilleure place. Les voici devenus « annalistes puisqu'ils enregistrent des documents historiques. Témoin notre ami M. de Bellair qui vient d'avoir la rare fortune de cinématographier Tolstoï dans le cadre de -.1 propriété de Yasnaïa-Poliana, en Rus jubilé qui a valu au grand écrivain social l'hommage enthousiaste de l'humanité <|ui pense. Nos félicitations à M. de Bellair pour la contribution qu'il apporte ainsi à l'histoire et la joie qu'il causera à tous les amis de Tolstoï. Le Cinématographe comme rooyen d'édification Tandis que les pasteurs de l'église anglicane se sont élevés à différentes reprises contre le cinématographe don! les tableaux frivoles, voire obscènes leur semblaient de nature à pervertir les cœurs de la jeunesse, la semaine <l« la passion vient de montrer que l'image vivante peut être un excellent moyen d'édification. L'Evêque <lr Stepnej avait t'ait représenter dans les salles du Music Hall à l'Olj mpia Londres . des scènes de la passion et de la mort du Sauveur. En même temps comme un autre évêque de Londres avait pris la chose repi iil.-ifii avaient lieu dans d'autres lieux publics de Londres. Plusieurs ecclésiastiques se trouvaient parmi les spectateurs de la représentation qui «Mil lieu à l'Olympia miiis la direction <1<' l'Evêque de Stepnej et dont l'entrée était libre. Gomme dans une véritable cérémonie religieuse quelques cantiques furent chantés et dans l'intervalle l'Evêque expliqua les images. Le succès fut des plus heureux el fait p. mi-ci qu'il serait bon d'avoir des représentations de ce genre à d'autres époques de l'année ecclésiastique. Il j a as Dix anS d'expérience de machines à écriture visible nous ont donné une supériorité incontestable sur les cintres marques. Ne prenez aucune décision sans demander préalablement une UNDERWOOD à l'essai, gratuitement. MAISON PRINCIPALE A PARIS 36, Boulevard .1rs Italien»