Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

— 8 • explorer un autre terrain, el ue pas discuter l'avenir. Regardons le passé el faisons un sommaire bilan: qu'a rapporté le cinéma? Nous voyons notre comptabilité se gonfler au i ur el à mesure de nos investigations, atteindre un -chic bénéfice insensé, el nous entendons nos détracteurs qui jadis furenl des pleutres el (lc\ icnciil maintenanl des envieux, gé aoair: ■■ Si i a\ ions su plus tôt, mais maintenant, la concurrence... public blasé... la pleine litanie des lâches doléances — Ah! si nous avions un public neuf, un public vierge comme an film qui sorl d'étùve! Mais Messieurs, ce public désiré, ce putilic neuf, es! sous vos mains, vous n'avez qu'à le prendre. Que diantre! oui, dans les villes, là où les installations sortent chaque jour de terre de plus en plus fastueuses, le public es! exigeanl el l;i i > .1 1 f i i > MM'icii-c. mais il reste la province, la petite ville, la campagne, (nus les endroits où le public a par an (rois jours de foire ■• el moisi! les 362 .i -s rèstanl de lassitude el d'ennui. Ne le voilà-t-il pas le public à réveiller, le public a\ ide de distraction el d'instruction, le public neuf, plus neuf que relui des villes quand, il y a quelques années, le cinéma y apparut. Mais ce public, il faut le savoir prendre — il l'aul connaître ses mœurs el s'y conformer: le bas de laine ne demande qu'à s'ouvrir, encore faut-il (ruiner le poinl à défaire pour dérouler le trou. //. Conception d'ensemble. Pour avoir du succès dans les campagnes el les petites villes, il importe a\ anl (mi! de contenter le public, c'est-à-dire, de ne contrarier aucune de ces habitudes; 11 l'aul en second lieu l'intéresser, c'est à-dire, lui offrir un spectacle en conformité avec ses goûts; El enfin, lorsqu'il esl sur le poinl de >e décider, il reste à vaincre ses dernières hésitations el à suri ter la tendance instinctive qui le pousse à épargner ses économies. 1" Contenter le public A celle lin on devra avoir dan chaque région un agenl actif el intelligenl qui connaisse parfaitemenl le pays, ses us ei ses coutumes; cel agenl aura à noter quels son! les jours de paie '\\< personnel ouvrier, quels sonl les jours habituels de rentrée d'argent, quelles son! les fêtes locale el autres circonstances à inscrire comme journées propices; quels sonl par contre les jours de grand travail ou le< jours d'échéance auxquels on a peu de chance d'avoir du succès: c'esl ainsi qu'on aura à éviter de travailler des soirs de marché: les habitants on! eu un travail supplémentaire et la fatigue les dispose peu au divertissemenl ; par contre, les .jour qui suivront immédiatement le marché seront des jours favorables. En général, dan les très petites bourgades on ne devra travailler que le samedi el le dimanche; dans les \ illes industrielles, où le lundi es! jour de chômage, on pourra continuer le troisième jour: dan les villes plu importantes el cuire autres dans celles qui uni un grand contingenl d'enfants ou d'étudiants, on I ra égalemenl donner séance le jeudi: mieux vaul ne jamais travailler les jour intermédiaires, le publie fût-il même suffisanl pour couvrir les dépenses courantes el laisser quelque bénéfice, car on doit c\ iter de faire salle incomplète: la réputation ne peu! qu'en souffrir. (A suivre). RIVISTA FONO-CINEMATOGRAFICA Napoli-Via Baglivo Uries, 13 (Italia) I)iiii;<:Ti:ri{-Pnoi'HiKTAiHK : FRANCISCO RAZZI Abonnement pour l'Etranger : six mois, 10 fr.; une année, 16 fr., avec droit à l'insertion du nom et de l'adresse jusqu'à dix mots dons le GUIDE DE LA FONÔ-C1NEMATOGRAP1CÂ qui paraît toutes les semaines. Insertions et Réclames «Demander le Tarif» '■ l'onr Dépêches : RAZZI-NA I'i >LI