Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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moyens pour réaliser cette double émotion. Pourquoi ne pas la demander au cinématographe et à son frère le phonographe, en combinani au 1 k-^dî h leurs précieux services? Le culte du souvenir pour changer un peu de forme psychologique, s'en accroîtrai! formidablement : j'estihie que l'ordre des choses imposera ce progrëè. Ce jour-là, nous verrons moins de visiteurs distraits dans les cimetières parisiens, mais plus de piété domestique, plus d'intime recueillement, plus d'émoi sincère dans le silence de la chambre familiale. Les morts vivrons mieux en nous Ce >era la plus belle Toussaint. G. Dureau. RALEIGH & ROBERT LES CENTAURES Moilir homme, moitié cheval, tel est le Centaure, cet être fabuleux qui fait partie des légendes mijthnlogiques de divers pays montagneux de l'ancienne Grèce. Célèbres par leur indomptable vigueur, les Centaures furent dans l'antiquité considérés comme des dieux. Ils auraient disparu, victimes des sirènes. fouvions-nous choisir un autre titre pour le film que nous offrons aujourd'hui à l'admiration des foules et ne sont-ce pas de véritables Centaures, ceux qui nous offrent ce spectacle inoubliable de l'homme sur sa monture, au courage bouillant, bravant tous les périls, alors que son cheval, la crinière flottante, bondit, hennit, frappe du pied la ferre et se rit des obstacles qu'il franchit acec une telle ardeur ? Lorsque nous avons édile la « Cavalerie Infernale » et le « Tor di Quinto », notre clientèle accueillit ces films extraordinaires avec un enthousiasme qui prouvait que quelque chose de nouveau s'était produit dans le domaine de lu cinémalmjraphie. Depuis, des prodiges se sont accomplis dans toutes les branches de l'activité humaine. La science de l'équilulion nest pas restée en arrière et a fait des progrès à pas de géant. La cavalerie italienne est là pour en fournir la preuve. Quelques détails sur cette dernière ne seront pas inutiles. PINEROLO C'est èi Pinerolo, ville située à 43 kilomètres de Turin, qu'existe la fameuse Ecole de cavalerie qui a fourni les éléments du nouveau film. Placée au pied des Alpes Cozie, Pinerolo est baignée par le. Clusone, affluent du Pellicc, torrents qui grossissent très rapidement au moment du dégel ou des pluies. Elle joua un grand râle entre la France et l'Italie. Prise par la France en ir>:W, rendue à lltalie en 1574, reprise en 1630, elle retourna à la Savoie en 1706. Enfin, de 1796 à 1814, elle appartint de nouveau à la France. Son ancien chdtcau a reçu d'illustres prisonniers, comme Fouquet, Lauzun, l'homme au masque de fer, etc., etc. L'ECOLE DE CAVALERIE L'Ecole de cavalerie est fréquentée par des officiers récemment nommés i leur sortie des écoles militaires de Rome et de Modena où ils ont déjà reçu l'instruction donnée habituellement dans les manèges. A Pinerolo, l'instruction est plus pratique, les exercices se faisant en pleine campagne. On leur fait surmonter tous les obstacles naturels, quels qu'ils soient et quelles que soient les difficultés qui se présentent. Les soixante-quinze élèves qui fréquentent l'Ecole sont divisés en trois sections. Chaque section est commandée par un lieutenant (les élèves ont tous le grade de sous-lieutenant). Les trois directeurs-instructeurs de section sont commandés par un capitaine qui est l'instructeur-chef . Cet emploi d'instructeur-chef a été longtemps tenu par le capitaine Caprilli qui fut le vrai réformateur de la cavalerie italienne. Par malheur, un accident survenu au cours d'un exercice périlleux a mis fin à ses jours, si précieux pour l'Italie. La théorie du capitaine Caprilli, et pour laquelle il a lutté tant d'années afin de la faire adopter en haut lieu, est basée sur ce fait laisser le plus de liberté possible à