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Syndicat des Opérateurs
REMERCIEMENTS
Je remercie bien sincèrement, au nom <lu syndical des opérateurs cinématographistes de France, M. Fabbri, directeur île i;i revue « La Cinématografla Italiana », lequel consacre dans son numéro d'octobre, quelques lignes très élogieuses à l'adresse de notre syndicat. Gomme lui, nous souhaitons et nous serions heureux que dos camarades italiens suivent notre exemple et s'inspirent de nos sentiments, pour la défense des intérêts qui sont communs à tous les einématographistes, exploitants, industriels et opérateurs.
Jean MARIANI, Président.
LES FILMS ARTISTIQUES
AU PESAGE
En Selle pour le Trois!!!
Quelle joie, au retour d'expéditions dans diverses contrées fameuses, de retrouver, apaisants et familiers, les tendres paysages de l'Ile-de-France.
Tandis qu'hier matin le train nous emmenait, Brod et moi, vers Chantilly et ses pelouses vertes, je m'attendrissais à saluer au passage l'étang de la Reine-Blanche, ou les bois de La Morlaye, et, malgré moi, en comparant ces perspectives onduleuses sous un ciel léger à des sites célèbres du Nord ou du Midi, j'éprouvais la douce sensation de retrouver ma vraie patrie.
Si vous n'avez jamais vu Chantilly qu'un jour de Derby ou de prx de Diane,
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grouillant d'une foule de joueurs, où les suprêmes élégances se mêlent à un débordement pittoresque de commères; d'employés tristes ei de bas-penple, vous ignorez la noblesse souriante de l'ancienne ville de Coudés.
...Partis de bonne heure, nous errâmes longuement sous les hautes et fraîches allées de la forêt. .Nous visitâmes les carpes du château qui, au grand désespoir de Brod, se laissaient voler par de hardis canards le pain dur que nous leur jetions. Nous aurions inlassablement tlàné sur l'herbe drue du champ de course, dans les sentiers à travers bois ou dans les rues propres et gaies, si l'arrivée d'une petite troupe pimpante, à la tête de laquelle nous reconnûmes d'illustres visages', ne nous avait subitement rappelé la cause de notre petit voyage.
Depuis qu'Edison, pour se reposer d'autres découvertes, a donné aux deux mondes le cinématographe comme joujou, une branche nouvelle de l'art dramatique s'est rapidement créée et développée.
Des sociétés puissantes surgirent, occupant un nombre consdérable de comédiens à des conditions jusqu'à présent brillantes.
Les premiers essais tentèrent seulement d'amusantes reproductions de scènes prises à la vie quotidienne, mais la série s'en épuisa et, bientôt, on connut, à côté de ces acteurs pour cinématographe, des auteurs de scénarios.
Certaines entreprises jugèrent alors qu'il serait profitable, pour elles, de s'assurer le concours non seulement de comédiens connus, mais aussi de fameux écrivains de théâtres, et c'est ainsi que MM. Victorien Sardou, Henri Lavedan.
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Journal des Amateurs et des Photographes, paraissant le Dimanche Sous la direction de Charles MENDEL — Rédacteur en chef : René d'HÉLiÉcouRT
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