Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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bases rationnelles soit la vente syndicale à un groupe de loueurs privilégiés, soit la location générale avec retour des films après un temps. En un mot, pour assainir le marché. C'est très bien et nous attendrons pour nous prononcer que ces incertaines paroles soient devenues les articles précis d'une réglementation par tous agréée. .Mais — et c'est là le point important de la question — nous retenons surtout de l'entrevue de cette semaine le bruit suivant lequel, la grande maison Eastman Kodak qui produit le film vierge, lancerait à partir du mois de janvier du tilm imcombustible sur le marché du monde. Cette nouvelle est de la plus haute valeur et demande à être confirmée. Si le fait est exact, et nous avons lieu de le supposer tel, nous serions heureux de savoir dans quelles conditions se fera la vente. M. Eastman vendra-t-il à tous les fabricants ? Le prix du film sera-t-il majoré? Et surtout quelle sera l'altitude des pouvoirs publics? Nous comprenons bicu que les ordonnances de police, dont c'est le devoir, imposeront aux exploitants le film nouveau, garantie absolue des représentations sans risque d'incendie. Mais il serait utile de de savoir si l'on imposera le film Eastman officiellement, comme ou prétend aujourd'bui faire du « carter Mallet ». Sa supériorité est-elle d'un ordre tel qu'on écarte les autres modèles de films à combustion lente qui ne sont pas rares? Et enfin, de quelle façon entend-on ménager les intérims des exploitants propriétaires de films combustibles ? 11 y a des délais à leur donner comme aussi aux éditeurs et aux loueurs dont une mesure trop rapide en traînerait la ruine immédiate. Tels sont les points principaux de la question qui va désormais se poser avec force. Nous insérerons tous les avis de nos lecteurs, dans l'espoir de porter quelque lumière sur le débat. Quant à l'union des fabricants si divisés aujourd'hui, souhaitons qu'elle se fasse — sans que M. Eastman ait besoin de jeter dans la balance le poids de son pouvoir colossal, l'autorité sévère que lui donnent l'âge, la qualité et le crédit général de son industrie. Souhaitons pour tous un marché libre ! G. DUREAU. Le Mot de la Semaine De Jugend, le célèbre journal humoristique de Munich: Deux professeurs de philosophie se rencontrent. — Mon cher collègue, dit l'un, pourriez-vous me traduire le fameux panem et circenses des Romains en quatre langues modernes? — Rien de plus facile, mon cher collègue : Brot und Spiele, du pain et... — Vous n'y êtes pas du tout. Il ne s'agit pas de traduire littéralement, mais d'adapter la traduction au pays dont vous adoptez le langage. Et y êtes-vous parvenu? — Rien de plus simple: en français, « du pain et des femmes » ; en italien, « polenta è cinematografi »; en anglais, « roastbeef and footbaal »... — Ah!... et en allemand? — En allemand, c'est encore plus facile. Dans notre langue, en effet, un mot seul renferme toutes les aspirations de la race... — Et ce mot, c'est? — « Bier »! D'où il faut conclure que les Italiens sont les meilleurs clients du Cinéma, que les français aiment mieux les femmes... et les allemands la bière. Ne pourrait-on combiner ces diverses attractions? Argus et Augusse ! Un de nos confrères, qui ponr être luxueux n'en est pas moins intermittent, s'amuse comme une petite folle à l'idée qu'un de ses lecteurs lui écrit en l'appel