Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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-4 livre, et qui est peut-être, hélas! pour la foule, U> théâtre de l'avenir, le théâtre de demain I Et les artistes les plus réputés se prêtent avec joie à ces manifestations de l'Art Nouveau. Qu'eût répondu Talma si on lui eût proposé de mimer au cimetière de Brunoy une scène d'Hamlet, ou sous bois — une futaie de banlieue jouant le rôle d'un lucus sacré — une tragédie de Racine ? Un de mes amis me tend ces verselets qu'il vient de griffonner au son d'une trompe de teuf-teuf, dans la poussière soulevée en voyant passer les « déguisés » qui allaient là-haut, sous le chêne, jouer le mimoilrame : deux que le loto, et les illes. Et, colportant le drame au grand train de l'auto, Pour temple prend l'automobile, Tandis que s'essoullant, Melpoméne aux abois S'accroche au cinématographe Et des diseurs dé vers t'ait des hommes des bois. Les gestes remplaçant les fautes d'ortographe 1 Banville eût fait mieux. Mais cette invasion des bois par les mimes est en vérité, en matière d'art, un fait nouveau. Tont se réduira bientôt à des scénarios, à des « gestes » en eflet. Je n'ai pas vu la pantomine de Vélizy. Mais je retrouverai sous bois les artistes autre part, à Meudon, à Chaville, à Ville-d'Avray, que sais-je? Les environs de Paris sont devenues des salles de répétitionspour cinématographes. On ne s'étonne plus de rien, et les rôdeurs et maraudeurs qu'on arrête entraînant les fillettes vers les buissons ou déménageant (toujours en auto) les villas ont une réponse toute prête à faire à l'autorité : — Monsieur l'agent, ne faites p:is attention. Je répétais une scène cinémalografique. Et ce n'est point là simple fantaisie. Je dirai quelque jour ce que le cinéma tographe, bien compris, peut devenir. En attendant, je constate qu'il est attirant passionnant — et gênant. Jules Claretie. Films Photographiques EN ACÉTATE DE CELLULOSE A la suite de plusieurs rapports concernant la réglementation des dépôts de celluloïd, M. Hanriot a lu, à la séance du 14 août 1908 du Conseil d'hygiène publique el de salubrité du département de la Seine, une intéressante note sur un nouveau succédané du celluloïd. Si le celluloïd, inventé en 1863 par les frères Hyott, a reçu de nombreuses applications industrielles, tant à cause de sa transparence, de sa souplesse et de sa facilité de travail, que de son prix de revient très bas, il comporte un très grave inconvénient : étant à base de fulmi-coton, c'est une véritable matière déflagrante, devant être traitée comme telle, et avec laquelle un accident ou, tout moins, un incendie est toujours à redouter. Aussi de nombreuses tentatives ont-elles été faites, soit pour diminuer son inflammabilité en le dénitrant (soie artificielle) ou en le chargeant de matière inerte (linge américain), soit pour substituer une substance différente possédant des propriétés LOCATION DE FILpS Les meilleurs Programmes COUVERTURE J Dans les conditions les meilleures SE TROUVENT A L'UNION CINÉMATOGRAPHIQUE 30, Rue CharlesBaudelaire — 118, Faubourg Saint-Antoine