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N° 14.
19 Novembre '1908.
ciNÉ-JOUKNAk
Organe hebdomadaire de l'Industrie cinématographique
Directeur : G. DUREAU
ABONNEMENTS :
FRANCE
Se jy° 25 centirqes
Rédaction el Administration :
30, Rue Bergère
ÉTRANGER l'n An 12 fr.
Parait tous les jeudis.
PARIS
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Je n'ai pas eu le plaisir d'assister avant-hier soir aux Visions d'Arl qu'organise avec une suprême élégance une Société Cinématographique à La salle Charras. G'esl dire que je réserve pour quelques jours mon jugement, persuadé qu'il se prononcera avec de grandes chances d'équité entre les cris de joie des snobs ei le dënigremenl sj stématique des jaloux ou des impuissants.
Le programme es! des plus séduisants. Il > a là le grand jeu, toul le tralala de la musique im isible el présente, du m> stè.re ainsi qu'il con> ieni à des évocations cinématographiques, Venise la divine el des ohansons mourantes parmi les parfums d'un public choisi, quelques vers affadis de M. Rostand, Régine Badel H Le
oui, ma chère! Tout cela esl du plus pur et je ne puis qu'en féliciter les organisateurs.
Mais enfin, il y à surtout le Cinématographe avec un C majuscule; il y à le Film d'Art avec un A majuscule. Et de cela je ne puis vous parle, encore. La pièce capitale — ne prou< cez jamais
là pellicule » qui esl mal ; l'Assassinat du duc de Guisè, foule une série de tableaux d'histoire composés par M. Henri Lavedan de l'Académie française el qu'accompagne <\e te musique inédite de Sain't-Saëns. tout simplement L'Institut donne dans le film comme un seul homme, il se paye d'ailleurs pour jouer ses scénarios el ses pièc<
le fameuses vedettes qui s'appellent, dans l'espèce, Mesdames Robinne el Bovy, MM. Le Bargj el Alberl Lambert, pensionnaires de M. Clarétie, détracteur sournois de ta Cinérnatographie.
'l'.ini de gloires assemblées pour mimer la morl de ce p'aux re duc de • luise m'impressionnent ri m'effraient, .l'ai peur que l'efforl tenté n'avorte, pareil à certains de ce aéroplanes pompeusemenl partis à la conquête des étoiles H qui décrochenl la lune dans nu fossé de !;i Beauce. il esl trop question d'art dans toute Cette aventure. L'auteur de t'œm re esl \m maître «le l'arl dramatique el certainement un de nos plus spirituels chroniqueurs. Le mel