Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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N» 15. 26 Novembre 1908. Organe hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUREAU ABONNEMENTS : FRANCE Un A.. 10 fr. ÉTRANGER Un An 12 fr. Se Jû 25 centimes Parait tous les jeudis. Rédaction et Administration : 30, ^ue Bergère PARIS TÉLÉPHONE : 161-54 A nos Lecteurs IS'ous avons l'honneur d'informer nos lecteurs et amis qu'à partir du prochain numéro, les abonnés seuls recevront régulièrement le Ciné-Journal. Le service spécimen gratuit sera fait à de nouvelles adresses et les lecteurs non abonnés n'auront ainsi le Journal hebdomadaire qu'à des intervalles irréguliers. Le Splendide Isolement de Pathé frères J'ai déjà dit ici-même que la Chambre syndicale des fabricants et négociants de Cinématographes se préoccupait de parer, par des moyens nouveaux à ta crise que subit en ce moment notre industrie. Plusieurs remèdes ont été proposés: aucun n'a été encore adopté et les débats restenl ouverts pendant que le mal va croissant. La première difficulté à vaincre on peut l'avouer sans fausse honte, c'esl le manque d'union qui règne à l'heure actuelle parmi les membres de la Chambre syndicale. Sans espérer réaliser une har nioiiir absolue, une entente amicale fon cire, hélas, au dessus des forces humaines, on pourrait, je pense, amener les frères ennemis à une >olidarité d'intérêts, i lette cohésion professionnelle doit être faite: elle peut être faite car la bonne volonté ne m u me et le affaires est commun à tous les représentants de l'industrie qu'il convient de relever. C'est dans cet esprit de concorde nécessaire ii1"' la Chambre Syndicale avait accueilli l'idée d'une adhésion de M Charles Pathé à l'effort collectif. N'étaitil pas en effel utile d'associer le nom ('.un des protagonistes du cinématographe à l'œuvre de régénération entreprise? N'était-il pas important de connaître au moins le fond de sa pensée et n'\ avait-il pas au surplus quelque habili té à lui l'aii e préciser -un attitude? Des pourparlers furent donc entamés sur le ton cordial qui s'imposait .Nous avons le regret de constater aujourd'hui que, malgré l'attentive sollicitude du président de la Chambre syndicale, ils n'ont rien changé a la situation. La maison Pathé frères reste sur ses positions orgueilleuses dan wi\ splendide isolement comme dirait noire voisin royal d'outre Rhin. Voici eu effel une lettre qui éclairera nos lecteurs sur les idées industrielles de \i. « lharles Pathé. Ce document que je déclare tout de suite tenir d'une indiscrétion étrangère à la Chambre Byn