Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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La troisième a été faite par la maison Geo. Mendel. N'ayant pas eu l'occasion de la voir, je ne saurais en parler. Enfin, la maison Gaumont, qui cherche souvent son inspiration dans l'ironie et la fantaisie, a édité, sous le titre « A l'instruction », un film qui retrace les cocasseries bien parisiennes de l'affaire Steinheil au Palais. La satire en est fort plaisante. Ne convient-il pas que, dans ce sombre imbroglio, la part du rire fût ménagée? Bravo pour M. Gaumont. qui a su rester boulevardier! Le Comte de Monte-Christo Propriété Artistique Nous apprenons que la Société Anonyme des " Films d'Art " intente une procédure contre le directeur du CINEMA-PALACE; causes : 1° Le qualificatif "Film d'Art" placé sous le titre du "Ballet de Terpsichore ". 2° L'annonce, sur un prospectus, de la projection d'une pellicule Italienne; " Le Comte de Monte-Christo " pellicule qui, du reste, n'a pas été projetée, l'éditeur ne l'ayant pas livrée. La direction du Cinéma-Palace voit d'où part le coup, elle connaît la main qui le lance et attend la décision des juges qui auront à connaître l'affaire en droit et en équité. En tous cas elle ira jusqu'au bout, fermement décidée à se défendre et à défendre en même temps qu'elle toutes Jes exploitations de cinématographes, menacées par le monopole que L'insuc-j tes ne rend pas plus prudent. ■ Syndicat des Opérateurs Interview de M. Pierre LEROUX On sait la part très active que prend à la formation d'un Syndicat d'opérateurs, le jeune et distingué avocat M' Pierre Leroux, du barreau de Paris. Nous lui avons demandé, pour les lecteurs du Ciné-Journal, dans quel esprit il avait été amené à conseiller aux opérateurs de solliciter des pouvoirs publics l'institution et la délivrance d'un brevet de capacité professionnelle. Voici ce que nous a répondu fort aimablement M' Pierre Leroux: — Parce que j'ai pensé qu'il y avait là le bon moyen d'apporter à la crise de l'industrie cinématographique une répression sérieuse dans l'intérêt de tous, fabricants, exploitants, opérateurs. Il est trop évident que le mai vient de pléthore d'ouvriers malhabiles qui font un travail assez mal fait, — assez mal payé aussi, ce qui peut être leur excuse, — pour lequel certains exploitants ne réclament aucune capacité qu'ils paieraient toujours trop cher, à leur gré. D'où la rapidité du film à devenir fatigué, hors d'usage, celle du spectateur à se lasser de spectacles mal choisis, mal exécutés et trop connus, — l'augmentation des frais généraux de l'exploitant lui-même par suite de la concurrence et au préjudice de son matériel et de son programme, — la faillite de quelquesuns, trop nombreux, — la mévente des films par les fabricants, — la surproduc CINÉMAS "F'X" Télép, 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. -. kinéfix ACHAT YKNTE LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés Premières Héférenees