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2e Année. — N° 46
4-10 Juillet 1909.
Cinè=Journal
Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DURE AID
flBOHIIEMEriTS :
FRANCE
Un an 10 fr.
ÉTRANGER Un an 12 fr.
Le Numéro : 25 cent
Paraît tous les Jeudis
Rédaction & Administration 30, Rue Bergère
PARIS
TÉLÉPHONE •161-54
Un Télégramme de la Kodak C°
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A l'heure où nous mettons sous presse, nous recevons le télégramme suivant que nous nous faisons un devoir d'insérer puisqu'il répond à diverses questions posées au Ciné-Journal à propos du Film lninflamable Kodak. Il est signé de M. Smith, directeiu de la Section Cinématographique à la maison Eastman-Kodac. Nous profitons de l'occasion pour féliciter M. Smith qui vient d'être chargé d'assurer la Direction de ce service spécial pour le continent.
Voici le texte complet de la dépêche : Référant votre dernier article ininflammable Kodak, honneur vous faire savoir que ces filma ont été livrés aux éditeurs depuis 15 écoulé.
SMITH,
Directeur de la Section Cinématographique ' Kodak "
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Les Droits d'Edition Cinématographique
M. Ch. Pathé
et l'Affaire Courteline.
Le Ciné-Journal publiait dans son numéro du 24 juin quelques réflexions de M" Buteau, extraites du Journal des Gens de Lettres, sur le procès Courteline-Pathé. A la suite de cet article qui éclairait de façon très judicieuse la difficile question
des droits d'édition et de représentation, nous avons reçu la lettre suivante de M. Ch. Pathé. Nous l'insérons avec plaisir, certain qu'elle permettra à nos lecteurs de se faire une opinion sans partialité, le Ciné-Journal n'ayant qu'un désir, celui d'être informateur avant tout :
Monsieur le Directeur,
Vous avez bien voulu, dans votre numéro du 24 juin, consacrer un article au procès que la Compagnie générale de phonographes, cinématographes et appareils de précision vient de gagner devant la Cour d'appel, contre M. Moineaux dit Georges Courteline.
Les remarques que vous faites, relativement au droit d'édition et de représentation, sont très judicieuses, mais il en est d'autres, concernant l'originalité du sujet en litige, que je ne puis laisser passer comme directeur de la Compagnie, sans les discuter.
Je suis, comme vous pouvez l'être, très respectueux de la propriété littéraire, et quand les auteurs sont venus se plaindre à moi que certains de nos films reproduisaient certaines de leurs œuvres, je les ai toujours accueillis avec sympathie et leur ai, à l'amiable, offert les compensations qu'ils étaient en droit de recevoir.
Si M. Courteline avait, comme les confrères dont je parle, fait la preuve que le scénario édité par la Compagnie Générale fut la copie de sa pièce Boubourochc, ce n'est pas devant la Cour d'appel, mais dans mon cabinet que se fut réglée cette contestation.