Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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_ 9 compte rendu in-extenso de cette journée, du moins le rapport de M. le chanoine Costetti; il montrerait aux projectionnistes catholiques français, et surtout aux associations diocésaines, combien leur exemple a été fécond en résultats de l'autre côté des Alpes et quel avenir prospère attend d'ici très peu de temps leurs collègues de là-bas. Rappelant combien peu avantageusement la projection et le cinématographe s'étaient jusqu'ici fait connaître en Italie — nousmème l'avons mentionné ici à la suite de plusieurs confrères, de l'Echo de Paris, entre autres — 7/ Vessillo lilanco se plaignait, le 12 juin dernier, que véritablement l'Italie avait fait beaucoup trop peu pour la propagande catholique par les diapositives et les pellicules, et qu'il était grand temps d'imiter les catholiques français en organisant des associations diocésaines similaires aux leurs; le compte rendu de l'Assemblée générale de la Société Emilienne arrive à point pour rassurer notre confrère et faire augurer d'un prochain et puissant mouvement général de la projection catholique en Italie. La Société Emilienne date d'un an à peine — les bases en ont été jetées le 16 mai 1908, — et déjà ses membres actifs sont au nombre de 86, dont 51 dans le diocèse de Bologne, 22 dans les Romagnes, 7 dans l'Emilie, et le reste çà et là dans la région. Elle a, en outre, 8 membres honoraires, dont la cotisation annuelle est de 50 francs, et possède d'ores et déjà 50 séries religieuses et 20 récréatives; pendant son court exercice de l'an dernier le nombre des conférences données par l'Œuvre a été d'environ 600, et les envois de vues ont atteint un chiffre correspondant. Nous ne suivrons pas M le chanoine Costetti dans son très intéressant rapport, nous dirons seulement que, dans son ensemble, le premier Congrès de la Société Emilienne a acquis l'importance, comme organisation et comme résultats, de nos Congrès généraux de conférences et de projections : le matin, rapports et discussions, modifications aux statuts, renouvellement du Conseil; l'après-midi, expériences pratiques sur les appareils et les sources lumineuses. La Société Emilienne, dès sa première année, s'est classée parmi les orga nisations les plus sérieuses et les plus florissantes, à tel point que pendant quelque temps elle a présenté les caractères d'une œuvre nationale, fournissant aux demandes de la Toscane, de la Vénétie et des Marches. La création de Sociétés similaires dans la contrée la ramènera sans doute au but local que s'étaient proposé ses fondateurs; mais comme nous l'écrivions le 1er avril, elle n'en aura pas moins l'honneur d'être l'initiatrice du mouvement projectionniste en Italie; c'est, selon l'expression déjà citée de son secrétaire, « un chêne robuste qui étend ses racines au delà de son propre terrain et qui en voit sortir de nouvelles pousses destinées à devenir des arbres indépendants ». * * * De nombreuses pousses sorties du tronc de la Société Emilienne ou suscitées par son initiative, nous en avons mentionné plusieurs : l'une dans l'Onibrie, fondée, elle aussi, par un Bolonais, don Auguste Busacchi; une autre en Toscane; une autre clans les Marches, sans compter la Familiu, de Venise, dirigée par Mgr Apollonio, archiprêtre de Saint-Marc, qui s'occupe plus spécialement de cinématographe; on ébauche en ce moment, nous écrit de Turin M. l'abbé Musso, une fédération des Œuvres diocésaines d'Italie. Le premier numéro de son organe officiel, Luce et Verbo, vient de paraître, et nous devons à l'obligeance de M. Musso, qui a bien voulu nous en adresser les toutes premières épreuves, de pouvoir donner ici quelques renseignements sur la Societa lialiana Ciuemaloçjrafica « Uiulas », dont le siège central est à Turin et qui a déjà une filiale à Milan (1). Voici, d'après M. Musso lui-même, comment l'Œuvre a débuté : « .l'ai fondé, écrit-il, l'Œuvre des projections de Turin en recrutant, dans plusieurs diocèses du Piémont, environ quatrevingts abonnés. Avec les cotisations de 10 francs et avec des actions de fondateurs (500 francs), entre autres du cardinal Ri (1) Le but et les staluls de la Société Unilas, que publie Luce cl Verl/o de juin, sont établis sur le modèle de la plupart de nos associations diocésaines, avec, bien entendu, les variantes nécessitées par les divers milieux.