Ciné-journal (Aug - Dec 1909)

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— 6 De plus, dans aucun pays du monde, la taxe pour le dépôt du brevet est moins élevée qu'en Belgique, et comme la durée de secret des brevets n'y est que de 3 mois (en Allemagne et en France la moyenne dépasse 5 mois), il s'en suit que c'est l'ensemble des brevets pris en Belgique qui donne la liste la plus complète et la plus récente des brevets importants. En Belgique se trouvent ainsi réunis tous les éléments permettant de faire des recherches rapides et efficaces. L'Allemagne a une installation extrêmement importante pour les recherches des brevets; le Patentamt y consacre des millions, possède une vaste bibliothèque, de nombreux employés et ingénieurs, ce qui explique lé haut prix de revient de la demande de brevet à examen (environ 120 fr. contre 35 trancs en Belgique.) Dans la bibliothèque d'Allemagne où se font les recherches du Patentamt manquent malheureusement les 215,000 brevets belges, qui sont précisément les plus intéressants pour nous. Puisque l'Allemagne ne fait aucune recherche parmi les brevets délivrés en Belgique depuis 1830, il est donc nécessaire pour tout inventeur ou industriel qui veut se renseigner avec précision sur les brevets, de faire rechercher aussi bien en Belgique qu'en Allemagne. La question se pose de savoir par où il faut commencer. En examinant la question de plus près, on remarque qu'une recherche en Belgique ÏÏTÔÔTq, 0, coûte 10 francs; c'est-à-dire qu'on peut rechercher au prix de 10 francs, si une invention donnée ne se trouve pas décrite dans n'importe quelle classe de brevets. En Allemagne le Gouvernement ne consent à faire des recherches qu'à conditions qu'on y dépose une demande de brevet. Or, chacun sait qu'une demande de brevet en Allemagne revient en moyenne à 110 et 120 francs. Il est absolument logique de commencer par la recherche la moins coûteuse, c'est-àdire la Belgique, puisque dans le cas où l'invention y existe déjà, la dépense en Allemagne deviendrait inutile. Les huit dixièmes des brevets délivrés en Belgique sont demandés par des étrangers, il en résulte que tout industriel n'aura donc qu'à suivre régulièrement les nouvelles inventions qui paraissent dans les revues de sa spécialité, pour se tenir complètement au courant de ce qui se passe dans sa branche. Il y trouvera des inventions belges et étrangères qui n'ont même pas eu le temps d'être mises en pratique en Belgique et qui pourraient perfectionner avantageusement son outillage ou lui ouvrir des voies nouvelles. C'est par l'étude des brevets étrangers pris en Belgique qu'on évitera de se laisser devancer par la concurrence étrangère. S'il paraît une invention de nature à modifier les prix de revient, on en sera averti avant que les effets ne s'en soient fait sentir et on pourra prendre ses mesures en conséquence. .1. Gf.vers & O, Anvers. isneÉ Français $f$j>P ■l£o o o o o oooi-â