Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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— 2 — positeurs de Musique, il paye tant pour cent sur la recette, mais il n'a pas acheté l'œuvre. Or, nous directeurs de Cinématographes, nous avons acheté la e Bande », marchandise artistique sans doute, mais marchandise; elle nous a été livrée et nous la possédons. Or, possession vaut titre. Si l'auteur du scénario préfère un droit proportionnel à la vente ferme de son œuvre, qu'il s'entende avec son éditeur, c'est son affaire. L'éditeur du film, de son côté, peut vendre ou louer un prix déterminé, libre de toute charge ou avec obligation de régler un droit d'auteur en sus, rien de plus juste. Nous achèterons ou n'achèterons pas; c'est notre affaire. Quoi qu'il en soit, jusqu'à ce que la chose ait été réglée d'un commun accord entre les intéressés, ou déterminée légalement, il y a lieu, pour nous exploitants, de rester dans le statu quo. Restons y. (A suivre). G. F. ->-•♦•-« La Maison Pathé Frères EN ESPAGNE m fe es Le Bulletin hebdomadaire de la International Cinematograficu de Barcelone, publie l'article suivant, que nous reproduisons, croyant qu'il sera de quelque intérêt pour îos lecteurs : La Maison Pathé ne se contente pas de la renie de ses filins, et cherchant, paraît-il, à en obtenir un plus fort rendement, elle s'est convertie en « loueur ». A partir du 1er juillet elle ne vendra plus' une seule vue. Nous croyons que cette décision ne sera pas de longue durée et que l'on en reviendra vite à l'ancien état de choses; l'expérience lui prouvera que, dans la situation actuelle de ce genre de commerce, la Maison Pathé aura inévitablement à surmonter de grandes difficultés. Nous ne connaissons pas les raisons qui /ont poussée à se donner à la location, mais si ce sont celles indiquées dans ses circulaires, c'est-à-dire retirer de la circulation les films plus ou moins usés ou rayés et ne plus exhiber que des pellicules neuves et en parfait état, qu'elle nous permette de lui dire que cela est aussi absurde qu'impossible. Absurde, parce que étant donné le prix que payent aujourd'hui la majorité des loueurs, les recettes de location ne sauraient compenser les frais que suppose la production indispensable pour que les films soient toujours en bon état; et impossible, parce que, pas plus cette importante maison que les autres fabricants ne saurait fournir au marché les sujets nécessaires pour que tous les films à projeter réunissent ces conditions. De plus, la vie d'une pellicule en bon état n'est pas très courte ainsi que le prouvent des vues exhibées actuellement, éditées depuis plusieurs années et dont l'état ne saurait être meilleur. Les raisons données dans les circulaires sont donc sans valeur aucune. Il ne fait pas doute que les loueurs ont fait quelque peu diminuer les ventes des éditeurs ; mais ceci est dû à ce fait que quelques maisons de location ont réduit leurs achats au stricte minimum et ont baptisé « nouveautés » des pellicules vieilles de deux ou trois mois. Nous avons, très souvent, appelé l'attention de nos lecteurs sur ce procédé, mais sans résultat. Dans notre Bulletin nous avons indiqué les dates d'éditions et malgré cela nous voyons souvent annoncées comme nouveautés des vues de stock. Et il n'y a pas longtemps le prix de location était de 0,03 et très rares étaient les contrats à 0,025. Les nouveautés étaient payées 0,40 centimes le mèlre par semaine et, avec ces tarifs, le loueur était obligé d'avoir un bon matériel. Quelques maisons se mirent à travailler à des prix tellement ridicules que, poussées par la concurrence, les exploitants les recherchèrent. Au début leurs films étaient relativement bons, mais le service intense qu'ils fournissent les usa vite, leur durée fut courte; ils ne furent pas remplacés par de nouvelles bandes et leur valeur tomba sensiblement. Ces loueurs se virent alors obligés de baisser leurs taux et en arrivèrent à ce prix incroyable de un demi centime et un quart de centime. Dans ces conditions la concurrence s'établit et