Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

— 6 une image persistante comprenant à la fois toutes les positions qu'elle a prises ft tous les espaces qu'elle a occupés. L'impression ressemble assez aux images (loues sans forme intelligible que laisse un objet en mouvement sur la plaque photographique, quand on ne se sert pas d'obturateur ou lorsqu'on emploie un obturateur trop lent. Qui de nous ne s'est amusé dans son enfance, et malgré la défense de nos parents, à tirer de l'âtre un tison incandescent et à lui imprimer un mouvement rapide pour dessiner dans l'air des lettres de l'alphabet en traits de feu ? L'effet est dû à la durée des impressions sur la rétine. Sans cette durée, qui varie de 1/10' à l/^4e de seconde, le point lumineux serait toujours pour l'œil un point mobile, mais il n'aurait pas l'apparence d'une ligne sinueuse ou d'un trait lumineux. Le premier jouet construit sur cette observation fut une toupie éblouissante qui changeait d'aspect au moyeu de disques ;i secteurs colorés et dont on parle déjà dans les expériences de l'abbé Nollet, en 1705. Puis le docteur Paris imagina, en L825, le I liaimiatrope, petit appareil mie nous avons tous eu entre les mains. Il représente, dessiné sur un petit disque de carton, un oiseau d'un côté et une cage de l'autre dans laquelle se trouve un lia ton-perchoir. Deux fils sont attachés au carton et permettent de le mettre rapidement en mouvement par torsion et détorsion au moyen d'une traction des deux mains. L'oiseau apparaît alors en cage sur son perchoir. Il existe une foule de variantes de cet appareil jusqu'au stéréo-thaumatrope. Nous arrivons alors à l'année 1883. Plateau de Gand fait une suite d'études sur la durée des impressions visuelles et fait connaître son phénakisticope où sont représentés sur un disque une série de dessins indiquant les différentes phases d'un mouvement. On regarde ces dessins au travers des fentes d'un autre disque placé sur le même axe et on obtient l'illusion du mouvement par la fusion sur la rétine des différentes images représentées sur le disque. C'est une véritable synthèse par l'œil des dessins qui représentent l'analyse du mouvement. Son instrument, appelé anorthoscope, permettait même de projeter sur un écran les images assez grossières mais donnant une vague impression d'un mouvement. Ce jouet subit une foule de transformation, il put même être exécuté assez finement pour être introduit comme une vue dans la lanterne magique, devenue depuis notre lanterne à projection. Le phénakisticope devint le zootrope cylindrique, le disque à images fut remplacé par une bande de figures coloriée* Èrfi*? -8.0 is neufs Français Pop o o o opoO-9 rtfflS* -20 Ko o u MO o o og i1© 0 0 0 l4lsoi-Ail 10 n cMi W n 0 0 Oj. _