Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

3 — Les Origines du Cinématographe (Suite) II chercha donc à déplacer la plaque sensible entre deux images sucessives, comme il l'avait fait dans le fusil photographique, et il commença alors une série de tâtonnements dans lesquels nous avons eu notre part active et qui aboutit finalement à l'abandon. La plaque de verre était toujours trop lourde pour être mise en mouvement puis arrêtée dans un temps si court. La condition de netteté des images nécessitait que celdes-ci s'imprimassent sur une plaque immobile même avec un temps de pose extrêmement court. Ce temps de pose était poussé quelquefois jusqu'à des petitesses invraisemblables, le vingt-millième de seconde par exemple, ce qui permettait de photographier l'aile d'une mouche ou d'un moustique au vol et d'obtenir une image bien nette de cette aile qui fait par seconde 870 vibrations doubles. D'autres chercheurs travaillaient cette question : en France, Londe, en Allemagne, Anschutz, produisirent des séries photographiques infiniment supérieures à celles de Muybridge bien qu'obtenues par les mêmes moyens. Vint alors l'apparition de la pellicule ou ruban sensible remplaçant la plaque de verre; elle offrit de suite à Marey des avantages inappréciables par sa légèreté et sa sensibilité. On put alors construire des apapreils où le ruban sensible se déplaçait facilement et rapidement entre deux obturations et s'arrêtait pendant l'éclairage, c'est-àdire pendant le passage de la fente du disque. On avait un grand avantage à opérer ainsi, on n'avait plus besoin de se placer au-devant du fond noir indispensable dans la chronophotographie sur plaque fixe et les images successives étant imprimées sur des parties différentes de la pellicule, elles étaient bien dissociées et ne se recouvraient plus. On apercevait la solution prochaine de la question, c'est-à-dire de l'analyse de tous les mouvements par la photographie. La pellicule était rare à cette époque, elle nous était fournie en petites longueurs par la maison Eastmann qui en chargeait ses kodaks et par Balagny, qui nous donnait des bandes de collodion émulsionnée au gélatino-bromure, mais ne dépassant pas 1 m. 50 de longueur. Le nombre d'images obtenues était ainsi fort limité et d'autant plus restreint qu'au début, nous prenions des images de grande dimension atteignant 9 centimètres. Cela suffisait pour l'image que nous en voulions faire, notre prétention n'allait pas au delà de l'analyse scientifique d'un mouvement. On connaît les résultats de ces tra CI ^►CINEMAS FIX"«^ TéiéP. 327-48 . Boulevard Bonne Nouvelle, PARIS «& m. kinefix 0EB3» LOCATION (Prix exceptionnels) NOUS DÉSIRONS ÉCHANGER quelques milliers de mètres de Vues neuves.