Ciné-journal (Aug - Dec 1909)

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â que l'on signe mais que l'on n'observe pas ; un simple groupement des intéressés, qu'ils soient 5, 10 ou 20. Une cotisation unique, d'une somme une fois versée, et versée suivant l'importance de la maison. Les fonds ainsi recueillis serviront à régler les frais d'un procès dans lequel, éventuellement, la corporation se défendra contre les exigences toujours croissantes d'une Société qui dans le but très louable de protéger ses adhérents, ne tend à rien moins qu'à nous saigner à blanc. Maintenant, mon cher Monsieur Dureau, vous avez la parole. Si vous croyez lu chose intéressante, cherchez un défenseur devant la Cour, et ouvrez une souscription. Je m'inscris personnellement pour cinquante francs. ES K g CHAPITRE IV Où il est posé à la S. des A. C. et E. de M. quelques questions insidieuses. Ce siècle finissa't ; déjà Marconi perçais sous les frères Cbappe; l'Assemblée constituante qui venait de proclamer les Droits de l'homme et de voter la Constitution, se reposa en votant des Droits d'auteurs, qui sont des hommes aussi. La Constituante fit bien ; elle aurait pu faire mieux. En effet, elle limita à 30 ans après la mort de l'auteur, les droits des héritiers. Pourquoi 20 ans ? Si au lieu de léguer à mes enfants la propriété des partitions de La Soupe et le Bœuf ou du Petit objet, je leur laisse un joli million (ils ne perdraient pas au change) ce million deviendra-J-il au bout de 20 ans, propriété collective ? Non ! eh bien alors ! quoiqu'il en coit, retenez bien ce point, nous y reviendrons prochainement. Alors, les artistes, auteurs, compositeurs, peintres et sculpteurs, dans l'impossibilité de faire respecter de leur vivant, et surtout après leur mort, les droits que leur conférait le législateur, chargèrent des Sociétés de percevoir en leur lieu et place, les redevances à eux dues. Rien de plus juste. La loi était bonne, la mesure des intéressés l'était également. Mais les meilleures lois ne valent que ce que valent les hommes qui les appliquent. Et si je ne me trompe, la Société de A. C. et E. de M. applique mal ce qu'elle est chargée d'appliquer. Pourquoi, par exemple, taxe-t-elle ses contribuables sans les entendre ? Pourquoi son tarif varie-t-il suivant son bon plaisir ? Sur quelle base fait-elle ses répartilions ? Que devient la quote-part des auteurs dont les œuvres sont tombées dans le domaine public ? Quelles sont les lois, ordonnances ou décrets, encore en vigueur, en vertu desquels on nous impose ? Voilà bien des questions ! Il est vrai que j'en pourrai poser davantage; ce serait sans importance. On n'y répondra pas (A suivre). G. F. immmmmmmuuu M. Max MILLAN A PARIS °ï t Y Nous avons l'honneur d'informer nos lecteurs que le représentant de l'Exclusive Film C° de Chicago, M. Mac Millan, vient d'arriver à Paris. M. Mac Millan recevra à partir de lundi prochain, à l'hôtel Monsigny, rue Monsigny, toute personne qui aurait à lui faire des offres touchant l'industrie cinématographique, appareils nouveaux, films neufs et d'occasion, perforeuses, tireuses, etc. Prière de demander rendez -vous. M. Mac Millan sera notre hôte pendant une semaine.