Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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£• Année. — N° 51 0-15 Août 1909. Ciné «Journal Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DDREAD flBOHHEMEHTS : FRANCE Un an 10 fr. ÉTRANGER Un an. .... . 12 fr. Le Numéro : 25 cent. Parait tous les Jeudis Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE 16-1SA L'Incendie de la Foire de Dresde Les Calomnies contre le Cinématographe Nos lecteurs savent qu'un terrible incendie a détruit, la semaine dernière, la presque totalité de la grande foire de Dresde, non sans faire, hélas, de nombreux blessés. Ils ont appris également qu'une enquête a été ouverte pour déterminer précisément les responsabilités. Bien que les résultats de ces recherches ne soient pas encore communiqués, nous sommes en mesure d'affirmer que, contrairement aux déclarations de la première heure, l'incendie ne saurait avoir pour cause l'inflammation d'un film dans un cinéma-théâtre,. Les dépèches adressées par les grandes agences internationales Reuter et Havas aux feuilles françaises et allemandes sont donc, sur ce point, inexactes et ce nous est un véritable soulagement que de l'apprendre. La vérité est que le ieu s'est déclaré dans une brasserie installée sur la Vogelwiese, superbe établissement d'ailleurs, à l'enseigne de « LaClochedesSaucissesdeNuremberg». Les avis sont partagés sur les causes mêmes du feu. Les uns disent que les décorations de la maison ont été enflammées par une allumette imprudemment jetée. Les autres déclarent qu'il faudrait attribuer l'incendie à des grenades explosives qui seraient tombées sur la salle d'un Zeppelin, jouet réclame exposé sous la tente, au-dessus des consommateurs. Nous souhaitons que le dirigeable allemand ne soit pour rien dans l'affaire, car si un jouet fait déjà tant' de mal, que nous faut-il craindre du véritable Zeppelin ! Aux premières flammes, une servante s'empressa avec un seau d'eau qu'un client lui arracha pour aller plus vite. Mais il était sans doute trop tard. Une vive panique s'ensuivit dans l'établissement et se communiqua comme la poudre à tout le champ de foire. En même temps, le feu se propageait avec une rapidité foudroyante et, malgré l'intervention de la troupe et des pompiers, dévorait en quelques minutes près de 300 baraques de toute nature. Comme on voit, le cinématographe ne fut pour rien dans cette catastrophe. Il est bon qu'on le dise et qu'on le répète, ne serait-ce que pour déshabituer l'opinion publique de ce préjugé détestable que le cinéma est un péril public et que tous les théâtres de projection menacent la vie des spectateurs. A ce propos — pour être francs jusqu'au bout — nous sommes obligés de reconnaître que la presse en général et nos grands quotidiens, en particulier, se font une joie d'appeler sur le cinématographe l'attention désobligeante des foules. Quand ils n'en critiquent pas l'esprit, « l'immoralité » ou la « niaiserie », c'est pour mieux en présenter le vice pratique au point de vue de l'hygiène ou de la sécurité sociale. Des médecins crient — pour les mieux soigner sans doute — que l'écra 1 engendre des ophtal