Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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3 — des obus ou des cartouches, laisseraient tomber une allumette dans les caisses de poudre. Leur imprudence n'a rien à voir avec la pratique de la cinématographie ou de la pyrotechnie. Elle n'esl imputable qu'à une légèreté d'esprit criminelle. L'accident qui les frappe n'est pas un risque du métier. Puissent ces paroles être entendues de tous les opérateurs! G. D. +~m+m~S Une Invention intéressante Nous apportons aujourd'hui à l'étude des systèmes d'éclairage des salons cinématographiques une contribution nouvelle qui ne manquera pas de retenir l'attention de tous nos lecteurs. Le brevet dont nous voulons parler est dû à M. Ernest Grenier, une des personnalités les plus connues du monde cinématographique forain — an de ceux qui lancèrent en France le Chronophone Gaumont. Il nous est fort agréable de souligner l'esprit de cette invention due à un véritable professionnel. Voici, dans ses lignes nécessaires, le texte même du brevet : Système d'éclairage artificiel des salles de spectacles cinématogr apbiqnes et antres Le but que s'est proposé le demandeur est d'éclairer artificiellement les salles obscures où sont exhibées des projections cinématographiques ou fixes, ou autre genre de spectacle. A cet effet, il applique comm e source de lumière un foyer de lampe tel qu'une lampe à vapeur de mercure produisant des radiations spéciales assez différentes de celles qu'envoie l'appareil qui projette les images sur l'écran, de façon à ne pas se confondre avec elles. Pour protéger les spectateurs contre la lumière émanant de ce foyer additionnel on dispose un abat-jour, de préférence en forme de cuvette, qu'on place immédiatement sous la lampe attachée au plafond. Grâce à cette combinaison ces projections se font comme dans l'obscurité avec le même éclat et la même intensité qui résultent du foyer électrique ou acétylénique qui éclaire le cinématographe, et les spectateurs, par les reflets de la nappe lumineuse fournie par la lampe du plafond, voient suffi samment clair soit pendant la durée des projections, soit quand elles sont interrompues; en d'autres termes la salle ne reste jamais dans l'obscurité. Au lieu d'une seule lampe on pourrait en disposer plusieurs au plafond et même sur les côtés, mais de façon qu'en aucun cas les rayons réfléchis de cette lumière additionnelle ne viennent pénétrer dans le laisceau lumineux des projections. L'expérience a montré qu'avec ce système les images projetées ne perdent rien de leur netteté et de leur intensité. Elles gagnent au contraire en relief et en beauté, tandis que les spectateurs au lieu d'être plongés dans l'obscurité sont entourés d'une lumière non pas éclatante et diurne mais en quelque sorte atténuée, douce et crépuscu CINÉMAS <( Téiép. 327-48 . Boulevard Bonne-Nouvelle, PARIS ■ «■"■• «'• kinefix -<*883fr LOCATION (Prix exceptionnels) NOUS DÉSIRONS ÉCHANGER quelques milliers de mètres de Vues neuves.