Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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— à je crois que tout cela devait être évité. M. de Polignac et la ville de Reims se seraient honorés en faisant un geste plus libéral et en ouvrant toutes les portes aux cinématographistes. Ils auraient bien retrouvé par ailleurs les quelques billets prélevés sur nos éditeurs. Mieux encore. Ils se devaient, au nom même de l'œuvre entreprise, d'appeler à Bétheny pour cette merveilleuse revue des aéroplanes, les cinématographistes qui sont les seuls reporters fidèles, mécaniques, impartiaux, dont l'histoire ait besoin. Tous les journalistes avaient un coupe-fil spécial qui leur permettait d'agir librement et sans frais. Tous les photographes professionnels ont droit à la même faveur. Il conviendrait que le cinéma fut reconnu, au même titre qu'un journal, et passât partout. On alléguera qu'il appartient à l'industrie. C'est vrai. La presse aussi. Mais toutes les deux servent également le progrès en satisfaisant aux curiosités les plus louables du public, de plus en plus épris de document et de vérité. Les grands quotidiens ont fait beaucoup pour exalter l'amour de l'aviation ; mais dix articles ne valent pas cinq minutes de projection Tous ceux qui ont vu sur l'écran les prouesses de Blériot le savent bien. Place au cinéma ! C'est le reporter de demain. G. DUREAU. >-•♦•-< Le Courant Pratique en Cinématopapliie Les appareils nécessaires pour l'obtention de ce courant ^ n n Un Avis sur ces Appareils M M Nos lecteurs savent que le courant le plus pratique en cinématographie pour obtenir l'arc parfait est le courant continu, nous chercherons donc dans l'exposé ci-après à leur indiquer seulement le moyen le plus économique d'obtention de ce courant lorsqu'ils se trouveront devant une distribution d'énergie par courant alternatif. Il existe, à l'heure actuelle, trois sortes de transformateurs d'énergie en courant continu : 1° Les transformateurs rotatifs (les plus anciens). 2° Les redresseurs électrolytiques. 3° Les convertisseurs Cooper-Hewit à vapeur de mercure. Transformateurs rotatifs. — Les transformateurs rotatifs sont bien connus des opérateurs cinématographistes. Chacun sait qu'ils nécessitent un appareillage supplémentaire d'un prix élevé. Appareillage consistant en moteur et dynamo dont le rendement moyen atteint péniblement 60 %, rendement très variable suivant les charges. Ces transformateurs sont de plus, d'un entretien coûteux parce qu'ils sont sujets à de nombreuses réparations par suite d'usure des balais et des parties tournantes. Transformateurs à soupapes électrolytiques ou redresseurs. — Le rendement moyen de ces transformateurs est de 65 %. En dehors de leur encombrement et de leur poids, ils dégagent beaucoup de chaleur qui, s'ajoutant à celle produite par l'arc, rend insupportable le séjour de la cabine. En outre, leurs émanations corrosives sont désagréables au premier chef. L'entretien en est coûteux comme leur prix — le remplacement des acides, la destruction rapide des anodes, etc., etc., ont obligé de nouveaux opérateurs à les abandonner définitivement. Convertisseurs Cooper-Hewit à vapeur de mercure. — Les convertisseurs sont bien supérieurs aux systèmes précédents, ils s'appliquent le plus facilement à l'exploitation cinématographique et nous prions nos lecteurs de ne pas voir dans l'opinion que nous émettons ici sur leur compte, une idée de réclame quelconque, mais seulement le désir de voir nos amis munis d'appareils excellents, qui leur évitent bien des déboires. On peut résumer leurs avantages en quelques mots : Ils sont bon marché, peu encombrants, silencieux, d'un rendement moyen de 80 %, de faible poids et d'un entret;en nul.