Ciné-journal (Aug - Dec 1909)

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10 ne trouve qu'un cadavre que Tavannes veut jeter par la fenêtre. Au moment où Raoul allait venger le martyr, Michel de l'Hôspital paraît ayant à la main un crucifix devant lequel tous deux s'inclinent. Cette bande essentiellement artistique, où la délicatesse des sentiments est égale aux tragiques des situations, est une épisode des Guerres des Religions qui ensanglantèrent la France vers le milieu du XVI siècle. Le droit des pauvres. Le droit des pauvres est en train de mettre les riches sur la paille; en exécution de la décision prise par l'Association des directeurs de théâtre, on vient d'apposer sur la façade du Vaudeville, l'avis suivant: « L'Association des directeurs de théâtre de Paris, se conformant à la loi du 7 frimaire an V et aux prescriptions de la circulaire préfectorale du 20 mars 1909, a décidé que le droit des pauvres serait perçu, en sus du prix de chaque place à raison de dix centimes par franc, et que ce droit serait représenté sur chaque billet par un timbre spécial ». Suit un tableau indiquant le prix ancien des places avec le montant des 10 0/0 du droit des pauvres et le prix total de la place. On annonce que la plupart des théâtres de Paris vont prendre de pareilles dispositions. L'Association des directeurs s'est réunie, comme chaque quinzaine, au Vaudeville; ils assurent qu'aucune décision d'ensemble n'a été prise et que chacun d'eux se prépare à appliquer le nouveau système de perception du droit des pauvres. On sait, d'autre part, que les théâtres subventionnés attendent la décision du ministre de l'instruction publique. M. Doumergue aurait conseillé à leurs directeurs d'attendre que les théâtres libres aient appliqué le nouveau système, afin de se rendre compte de l'accueil que fera le public. Cette expé rience faite, le ministre prendrait la détermination qui lui paraîtra convenir à la fois aux intérêts du publc et à ceux du théâtre. Les directeurs ont, à l'issue de deur réunion, décidé de se réunir de nouveau aujourd'hui vendredi; leur comité doit se rencontrer avec la commission de la Société des Auteurs, et la question de la perception des 12 0/0 de droits d'auteur sera discutée. La Société des auteurs prétend, en effet, percevoir ce droit sur la totalité des recettes des théâtres, y compris la majoration nouvelle établie par les directeurs pour représenter le droit des pauvres. C'est ainsi que pour un fauteuil valant actuellement 10 francs, et payé par le spectateur 11 francs, par suite de l'adjonction des 10 0/0 du droit des pauvres, la Société des auteurs réclamerait son pourcentage de 12 0/0 sur ce prix total de 11 francs. Nous reviendrons sur cette importante question ; mais nous tenons à joindre, dès à présent, nos protestations à celles qui vont s'élever de toutes part contre la prétention exorbitante de la Société des auteurs. Explosion dans un Cinématographe, Une violente explosion s'est produite cette semaine dans un cinématographe de Grenelle, et a failli causer de nombreuses victimes. Après y avoir passé une excellente soirée, les nombreux spectateurs quittaient, à minuit, le cinématographe, situé au numéro 7 de la rue Lakanal. Il ne restait plus à l'intérieur que le propriétaire, M. Burvand, et un mécanicien, M. Durand, occupés à régler le moteur qui actionne la machine du cinématographe. Tout à coup, dans le silence de la nuit, une formidable détonation retentit, en même temps qu'une gerbe de flammes communiquait rapidement le feu à des boiceries. C'était le moteur qui, à la suite d'une