Ciné-journal (Aug - Dec 1909)

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Il est à remarquer que les établissements qui travaillent le plus' mal, ainsi que ceux qui font des séances répétées, cherchent à attirer leur clientèle avec la nouveauté. Mais quel attrait a donc la nouveauté, avec une projection dégoûtante, et dans quel état sont rendus les films au bout d'une semaine d'un pareil travail. Les exploitants qui les passent par la suite ne doivent pas en être très enchantés. Quant à la question du personnel, elle est très simple à résoudre. Le meilleur moyen d'éviter les accidents est de rendre responsable l'opérateur de ceux qui peuvent survenir par sa faute. Mais par contre, s'il y a responsabilités, il doit y avoir garanties. Donc, le brevet de capacité s'impose. 11 serait une garantie, tant pour l'exploitant que pour l'opérateur, la commission de contrôle de la préfecture et Ii1 public. L'opérateur s'exposant a des poursuites, se refusera à travailler avec un matériel inapte au service, et il sera ;V même de pouvoir discuter avec autorité la question du matériel avec l'exploitant. J'ose espérer que la question sera résolue avant peu. 11 suffit d'un peu do logique, de bonne foi et de bonne volonté. '• E. Schneider, i, Secrétaire du Syndicat des O. C. F. m OPINION DE M. MARIANI Président du Syndicat des Opérateurs L'incendie détruisant complètement le cinéma de la rue Lakanal, à Paris, et cet autre anéantissant le cirque de Limoges, ne me surprennent pas du tout. Je vous assure — ce qui m'étonne, au contraire, n'ignorant pas dans quelles conditions d'insécurité, au point de vue du personnel et du matériel, tant mécanique qu'électrique, fonctionnent de nombreux ciné, aussi bien à Paris qu'en province, ce qui m'étonne, dis-je, c'est qu'une catastrophe égalant en horreur celle du Bazar de la Charité, de triste mémoire, ne se soit pas encore produite depuis lors. On aura beau réitérer les sages conseils, nous avons malheureusement beaucoup trop en France d'exploitanlsexploiteurs, incapables ou âpres au gain, pour espérer être compris d'eux. Ils ne peuvent ou ne veulent entendre la voix de la raison. Ce qui pour eux est vraiment intéressant, c'est l'économie qu'ils réalisent sur le personnel et sur le iuutériel. Quant à la sécurité du bon public qui les fait vivre plus que largement^ ils ne s'en soucient pas le moins du monde, pas plus d'ailleurs qu'ils ne s'intéressent au personnel sérieux et capable. Grâce à leur incurie, la catastrophe que tous les gens sensés redoutent, est plus que jamais possible. Ils n'ont cependant pas l'excuse d'ignorer a OCATION DE FILMS Société Générale des Cinématographes et Films Télép. : 215=14 DIRECTEURS Siège Social : 70, rue du Temple, PARIS X3E Télép. : 215=14 6 Service spécial pour Ma àmoesktion en Province PRIX DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE 2 Slock très important et constamment renouvelé. 25,000 mètres de Vues à vendre depuis 0,25 le mètre A. DELOBELLE, 20, Rue du VieuxMarché-auxMoutons LILLE AGENT GÉNÉRAL pour la Région du Nord