Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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— 6 bourgeois, s'y pressent de plus en plus nombreux. La grande variété des spectacles, le renouvellement fréquent du programme et la modicité du prix des places, sont les principales causes du succès. A Bruxelles, un vide a été comblé dans le ciel cinématographique par la créalion d'un Cinéma instructif, destiné à faire connaître aux Belges, les paysages, Les mœurs, et les richesses du Congo. Le Cinéma colonial, tel est son titre, s'y est spécialisé. Et il a pleinement réussi dans sa difficile entreprise, autant ([in' trè's coûteuse. Les films que possède cette compagnie, lui appartiennent en propre. C'est elle-même qui a fait prendre au Congo même, par ses habiles opérateurs, les vues qui font courir toute la Belgique dans son éléganl cl confortable établissement de la pue de la Montagne. Les moindres coins de la nouvelle colonie belge -oui ainsi mis directement devanl les yeux des nombreux spéculateurs attentifs el émerveillés. On y voit Borna el sa vie active, le port, les chemins de ici', les villages nègres, les coutumes y afférentes, t'in térieur des forêts, des crocodiles en belle liberté, les rapides, l'armée indigè mi-, les mystères des kraals, une cliasse à l'éléphant, les grands eie\ iges, etc., etc..., toutes choses suprêmemènl instructives el plus vivantes que tous les livres possibles et imaginables ! C'est de la géographie et de l'ethnographie en... espèces ! Voilà un spectacle et une direction dans le Cinéma qui devraient être encouragés par tous les gouvernements, car ils ont intérêt à faire voir leurs colonies, que beaucoup de gens ne connaissent, hélas ! que de nom... Le Cinéma colonial reproduit actuellement toutes les phases du voyage que lil dernièrement au Congo, le prince Albert de Belgique, héritier du trône. Nous sommes heureux de pouvoir signaler à nos lecteurs la noble initiative de ce cinéma. E. M. ^-•♦•—^ OJHICI»: NICK-CARTER A L'AMBIGU Il était courant de répéter naguère sans raison, que le cinématographe tuerail le théâtre. Les laits, lorsqu'on veut bien les regarder d'un mil impartial, prouvent, au contraire, que ces deux modes (le spectacle, sans se détruire l'un l'autre, vivehl eu excellente compagnie, répondant à des besoins divers el mieux se complétant par la diversité de leur agrément. Il arrive même que le théâtre qui fournit beaucoup à l'art cinématographique, sujet, scénario, arlistes, mise en scène et décors, peu! être appelle à lui faire des emprunts... tout .s neu6 Français -°Aoooooooooi!