Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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au moins à profiter de ses scènes. Témoin, l'aventure de ce fameux Nick-t Carter qui, après avoir été un des feuilletons les plus passionnément lus par tous les amateurs de romans policiers, est devenu au cinématographe le plus clair triomphe de cette année, sur tous les écrans d'Europe et d'Amérique, et passe aujourd'hui, avec armes et bagages, non pas à l'ennemi, mais sur la scène de l'Ambigu, «sous la forme d'un drame à grand spectacle, signé Bisson. Nul doute qu'au terme de ce triple voyage, Nick^Carter qui est bien l'homme des transformations, ne connaisse à nouveau le grand succès auquel l'ont préparé les classiques séries de la Société des Films Eclair. Le cinéma ne tue pas le théâtre. Il l'aide. Ce ne sont pas des frères rivaux, mais de bons amis — qui travailleront de plus en plus ensemble pour le plaisir du public. 999 FORMALITES A REMPLIR POUR PHOTOGRAPHIER On peut hésiter souvent, au moment de photographier un monument, une statue, et se demander si on en a le droit. Personne n'ignore la loi, dit-on, mais il est permis d'ignorer les règlements : Voici donc un petit résumé qui répondra à tous les besoins de la pratique : Les rues, les boulevards, les places, les avenues, les monuments sur la voie publique ? Liberté absolue de photographier, à condition de ne pas gêner la circulation. Les monuments de l'Etat ? Peuvent être photographiés extérieurement sans autorisation ; pour l'intérieur, s'adresser aux conservateurs de ces monuments, en province, et à Paris, au bureau des Beaux-Arts, rue de Valois. Les parcs publics de Paris, les jardins, les squares ? Liberté absolue de photographier, sauf pour le Jardin du Luxembourg, dans lequel il n'est permis que de se servir d'appareils à main. Pour les appareils à pied, demander l'autorisation au directeur des Travaux de la Ville de Paris sur une feuille de papier timbré à GO centimes, avec obligation de déposer deux épreuves de chaque cliché. Les pures et les jardins en Prorince ? . Sauf exception, liberté absolue. Le Jardin des Plantes et le Jardin d'Acclimatation, à Paris ? Aux directeurs de ces jardins pour photographier avec appareils à pied ; autrement, liberté de se servir d'appareils à main. Les tableaux des musées de l'Etat, les statues, les médailles, autographes, les manuscrits des bibliothèques publiques ? . . . Aux conservateurs de ces établissements. La Tour Eiffel ? Privilège d'une société d'exploitation, la photographie de ce monument est interdite aux photographes se servant d'un pied, libre pour les appareils à main. Les forts, les arsenaux, les zones militaires ? Au préfet maritime ou au commandant en chef du corps d'armée. Il faut fournir une pièce justificative, préciser la région. Les ouvrages militaires de Paris ? Au gouverneur militaire de Paris, même formalités que ci-dessus. La réponse se fait souvent attendre des autorités militaires (dix ou quinze jours) et le mieux est encore de s'abstenir de ces photographies, sauf pour les monuments ayant un caractère historique. L'Arc enCiel LIRE dans le prochain numéro du CinéJournal l'article sur la nouvelle chambre pour prise de vues cinématographiques de la maison Debrie.