Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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10 amputations ou les désarticulations, mais des opérations telles que l'extirpation du rein, du corps thyroïde, l'ablation d'une tumeur de l'ovaire ou de l'utérus, l'abîme qui sépare les exercices de médecine opératoire de la pratique de la chirurgie se creuse davantage, et les exercices d'amphithéâtre ne peuvent être considérés que comme un complément de l'étude de Yanatomie l-opographique. « On ne se rendra jamais compte sur un sujet d'amphithéâtre de la manière dont doit être conduite l'opération sur le vivant. « Les livres que nous possédons comblent-ils cette lacune ? Assurément non ! les descriptions les plus détaillées, accompagnées de dessins schématiques et de photographies représentant les temps principaux de chaque opération sont insuffisantes. mains du chirurgien et de ses aides cachent une partie du champ opératoire et les manœuvres les plus délicates ne peuvent être suivies que par l'opérateur seul. « Il ne suffît pas, enfin, pour comprendre un procédé opératoire, de voir pratiquer l'opération par un chirurgien qui a étudié, d'après l'auteur, ce procédé. « Il faut assister à une ou plusieurs opérations faites par le praticien luimême, qui en a réglé la technique. En un mot, il faut voir le maître. « Le chirurgien se ju^e a l'œuvre, et les publications les mieux illustrées ne sauraient faire ressortir la principale qualité d'un opérateur : sa personnalité. « C'est dans le but de combler ces lacunes regrettables de l'enseignement de la chirurgie que j'ai étudié la question des reproductions cinématographiques. ,j ~~ « Les premières opérations que nous avons photographiées au cinémato',',! graphe furent une craniectomie et une '■<f hystérectomie abdominale. Les pellij'iyj cules obtenues par M. Clément Maurice, avec l'appareil Lumière, et par M. Par'naland, avec un appareil de feon inven|l tion, furent assez satisfaisantes pour démontrer d'emblée toute la valeur du nouveau mode d'enseignement. l'ji « Les détails de ces opérations pouvaient être suivis avec toute la précision désirable par une nombreuse assistance. ■ « La première démonstration de l'enseignement de la chirurgie par le cinématographe a été faite devant les membres de l'Association médicale britannique, en juillet 1898, au Congrès d'Edimbourg. ~ « Trois pellicules furent projetées : la 1" représentait le maniement de .mon lit d'opérations ; la 2e, une hystérectomie Si vous photographiez au cinématographe une opération typique, où il est fait usage de cet instrument, vous ferez comprendre en moins d'une minute à un millier de personnes, ce que toute une conférence ne pourra démontrer qu'à un petit nombre d'étudiants, placés à proximité du professeur. « La littérature médicale s'est encombrée, petit à petit, de descriptions insuffisantes, d'après lesquelles il est impossible d'apprécier à leur juste valeur les méthodes nouvelles. « Les chirurgiens mêmes, qui ont la possibilité de voyager et de parcourir les principaux centres d'enseignement, ne peuvent pas toujours profiter, comme ils seraient en droit de le désirer, de ces longs déplacements. « Les conditions défavorables où se trouvent les personnes qui assistent à une grande opération ne permettent pas à plus de 15 ou 20 d'entre elles de suivre avec fruit les détails techniques qui eu J* abdominale ; la 3e, une craniectomie. l'ont tout l'intérêt. « Cette première démonstration fut « Il est nécessaire, pour la sécurité du concluante, et la nouvelle méthode d'en patient, de reculer les spectateurs à une seignement conquit d'emblée les sufîra distance de deux .mètres au moins ; les ges des médecins présents, qui me de