Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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■2* jection puisqu'il s'offre avec tant de complaisance. Vous sommeillez à moitié dans les douceurs de votre villa quand midi vous défend de sortir. Ne vous serait-il pas agréable d'occuper vos loisirs forcés en faisant de la cinématographie « at home » pour la joie de toute la famille et de vos invités ? Plus d'électricité, plus d'éther, plus d'oxygène, plus d'acétylène, plus de danger. Un miroir et deux lentilles, voilà tout votre appareil. Professeur, instituteur, instructeur militaire, vous pouvez plaire et enseigner sans irais, quand le soleil devient votre premier collaborateur. Colon, missionnaire, explorateur, vous voilà désormais muni d'un système qui décuplera vos moyens de pénétration pacifique. Industriel, désireux d'être seulement marchand de spectacle sur les mille points du globe que dore le grand soleil, vous avez toujours avec vous la force qui vous manquait. Quelques kilogs de bagages vous pèseront moins que le plus léger des groupes électrogènes. Et je ne parie que pour mémoire — me réservant d'y revenir — des avantages considérables que le ciné-solaire apporte à la réclame. Il y a mieux que cela. Dans le domaine plus précis des intérêts industriels et commerciaux, le dispositif de M. Docetti est appelé à rendre de gros services. En permettant à tout le monde d'utiliser la lumière naturelle pour la projection animée, il multiplie - d'un chiffre qu'on ne saurait encore fixer — la vente des projecteurs. Il crée la cinématographie là où elle était sinon impossible, du moins difficile. Il ouvre de nouveaux débouchés à l'heure où la surproduction nous oblige justement à nous répandre sur le monde. La fabrication du film peut se régénérer par lui. .. Mais tout cela, c'est l'avenir. Pour l'instant, M. Docetti qui a l'esprit très 200,792 liv. st. en août 1908. pratique, transforme son appareil d'expérience en un appareil commercial, appliqué à tous les usages, léger, souple, résistant, portatif et précis. Nous le retrouverons sous peu et bien au point. Le Cinéma-solaire luira pour tous. G. Dureal. . »4»-^ K6IHIG» En route pour New-York. M. Vandal, le sympathique directeur de l'Eclair-Cinéma, quittera la France, le 10 courant, à destination des Etats-Unis, où il se propose d'enquêter sur la situation du marché cinématographique. Nous croyons savoir qu'il ne fera pas seulement œuvre d'informateur, et qu'il s'efforcera, par des actes, de sauvegarder les intérêts des grandes marques indépendantes si fortement concurrencées dans toute l'Amérique du Nord. Bon voyage et à bientôt. CINÉMAS "FIX" i TéN. 327-48 . ^ fjouI. Bonno Nouvelle, PARIS • "■•• "'• KIWEFIit | LOCATION (Prix exceptionnels) NOUS DÉSIRONS ÉCHANGER quelques milliers de mètres de Vues neuves. ^/~.