Ciné-journal (Aug - Dec 1909)

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|-6 d'une agence, où ils devisaient de prochaine saison. Leur avis est unanime. Le cinématographe? s'écrie l'un d'eux, mais le préjudice qu'il porte au théâtre est énorme, surtout dans les petites villes. Dans les localités un peu fortes, on peut s'en apercevoir beaucoup moins, les recettes s'équilibrent. Mais, dans la petite ville, là où surtout se trouvent des cafés-concerts suffisamment ackalandés — et ce mot fut souligné de maligne façon — lesquels ont pour la plupart adjoint à leur entreprise quelques minutes de cinématographie, comme intermède ou fin de spectacle, dans ces villes-là l'exploitation théâtrale n'est pas une sinécure, croyez-le bien! le public se rend de préférence à la maison d'en face plutôt que de venir chez nous entendre du bon théâtre joué par des artistes consciencieux; ajoutez à cela les tournées, les grandes Tournée-. — A ces derniers, lin disje. vous refusez parfois vos salles et ne demandez-vous pas aux auteurs d'interdire aux impresarii d'aller jouer ailleurs que chez vous? C'est de l'arbitraire! Sursautant alors, il s'écria: — Il laid que nous nous défendions, n'avonsnous pas des traités avec les auteurs, ils doivent nous défendre. — Bon, lui dis-je, mais verserez-vous en droits ce que les impresarii versent en espèces? Et l'achat des œuvres??.... Allez, ne comptez pas sur la société des auteurs, elle ne voit que l'encaissement, le reste lui importe. — Nous nous syndiquerons, me répliqua-t-il. — ■ Ah! cher monsieur, le jour où les directeurs, tous les directeurs seront syndiqués et marcheront la main dans la main, ce jour-là, vous aurez change la face des choses et de l'avenir théâtral; vous serez, je crois, les maîtres de la situation, voire même vis-à-vis des artistes, et surtout des « gros c tchets ". Mais... vous entendrez-vous jamais à ce point!! That is the question? Quittant ces messieurs, nous avons pu joindre un imprésario qui. 1res aimablement, répondit à ma question: Le cinéma, me dit. M. Zeller. il est indiscutable qu'il porte préjudice au théâtre, partout!! Les directeurs de tournées ont moins souvent l'occasion de s'en assurer, car ils parcourent le pays avec des œuvres souvent nouvelles et le public vienl quand même au spectacle, mais il n'en est pas moins vrai que le préjudice est certain, les peliU > bourses ne viennent plus; elles se rendent au cinéma. Le théâtre pourtant retrouvera son ancienne vogue, car les esprits se lasseront, les nouveautés se feront plus rares, je parle des nouveautés intéressantes, des films sensationnels; le public reviendra au théâtre, il y revient un peu déjà el je crois quo dans l'avenir les deux industries pourront vivre côte à côte. Nous aurions bien été demander à M. Baret son impression à cet '''gai' 1, mais nous le savons 1res occupé par les préparations d'œuvres nouvelles, ( ( peut-être nous eut-il répondu: Le Cinéma ? ça m'est égal. En résumé, si les directeurs se plaignent, ils doivent l'aire quelques « mea culpâ » car un petit effort de leur part doit ramener le public, la petite bourse chez eux, puisque celui-là seul, est un assidu du cinématographe. La besogne n'est pas si dure et les moyens son! faciles, mais il faut vouloir. Souhaitons-le pour tout le mon le. Pierre Edmond. -iV^+o < SYNDICAT FRANÇAIS DES Exploitants du Cinématographe Les membres adhérents au Syndicat français des exploitants du Cinématographe >on( priés de se rendre à la réunion générale extraordinaire qui aura lieu le mercredi 20 .octobre prochain au siège social, '22, boulevard de la Villette, à 2 h. \/2 de l'après-midi; il y va de l'intérêt de chaque exploitant à ne pas manquer à celle réunion.