Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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/ — sentation muette que donnent les mimes sur la scène? En aucune façon, et c'esl ce qu'il faul bien préciser et retenir. Lorsque, sur l'écran, se déroule devant le public Le thème scénique imagé par nuire académicien, il n'y a pas représentation dramatique parce qu'il n'y a pas représentation directe au moyen de personnages agissant sur La scène (1); il y a en réalité, devant des spectateurs, présentation d'une série fîimages figurant les phases successives (l'un drame, mais présentation si rapide que les spectateurs n'ont pas le temps de distinguer les unes des autres les images que l'on feuillette devant eux el ont l'illusion de \n'w se mouvoir ces images elles-mêmes. Dune, il s'agit non de représentations dramatiques, mais de reproductions graphiques et de présentation au public de •es reproductions (2), et c'est ce qu'il y a en ceci, de particulier et de nouveau. Naguère, les auteurs d'un roman, d'un Brame, d'une pantomime entendaient bien se réserver la publication du roman, la représentation du drame ou de la pantomime; ils ne songeaient pas à se réserver exclusivement la figuration de ces Enivres par l'image; au lendemain de (1) Voir Cour de Pau, 18 novembre 1905, ;itï. Fourcade contre Torrès. Le Droit, 22 novemirr 1904. 2 C'est ce que nous avons expMqué déjà nus l'Annuaire général et International de lu Photographie (Plon-Nourrit et Cie, édit.), 1906. p. 220. l'apparition de toute œuvre littéraire ou dramatique célèbre, que ce soit NoireDame (Je Paris, ffrrnaiii ou Salammbôjla gravure s'emparait librement du thème littéraire pour en tirer des lithographies mi des gravures qui, isolées ou par séries, accrochaieni à droite et à gauche de nos foyers la chèvre de la Esmeralda, la grâce de doua Sol, ou les formes sculpturales de Salammbô. Aujourd'hui, il en est autrement; l'œuvre littéraire étend! son domaine et la reproduction, pour elle, .s'enrichit d'une forme négligée jusqu'ici: l'image. Laissons de côté, pour le moment, la question de savoir quelle sera la solution pour les images isolées, pour les fameuses gravures se faisant gracieusement pendant ; ne nous occupons que des séries cinématographiques. Il n'est pas douteux que, vis-à-vis de ceiles-ei, le droit de l'auteur de l'œuvre dramatique, du scénario, est entier et que cet auteur a seul le droit d'autoriser la reproduction de son œuvre sous cette forme, si cette œuvre a été créée en vue de ce mode de reproductaion et même si cette œuvre, créée en vue d'autres utilisations, peut cependant donner lieu à des reproductions par séries d'images cinématographiques. La seule condition est que cet auteur établisse l'existence de son droit, c'est-àdire qu'il ait fixé son scénario soit par écrit, soit par une première reproduction en photographie, sans quoi ce scénario, %». 0 Les Fabricants du monde entier qui veulent des Films fixes emploient les Machines J. DEBRIE Brevette S. G D. Q. Perforeuse, Tireuse, Signeuse, Brosseuse, etc. 111, Rue Saint-Maur, PARIS W ^