Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

7 — .Mais le spectacle est autrement captivant quand on voit apparaître sur le film la projection d'une goutte de sang prise sur un animal auquel on a injecté des tryipanosomes, les microbes de la maladie du sommeil. Sur l'image projetée, on aperçoit ces microbes se glisser entre les globules du sang, heurter de front tantôt ui\ globule rouge, tantôt un globule blanc. Sur une de ces préparations on a pu voir un trytpanosome particulièrement mobile pénétrer dans un globule rouge et s'y immobiliser. A voir ces images, on se rend compte des méfaits que peuvent causer les microbes lorsqu'ils pénètrent dans Le sang'. C'est ce qu'a dit le professeur Uastre, qui a présenté à l'Académie la découverte de M. Comandon. C'est ce qu'a pense certainement le docteur Roux quand, à la fin de la séance, il a demandé à M. Comandon de venir taire ces projections à l'Institut Pasteur. R. D. La Photographie à Domicile *** Si l'un compare les portraits qui sont publiés dans la presse illustrée d'aujourd'hui à ceux que l'on pouvait voir dans les vitrines il y a dix ans et plus, une différence frappera immédiatement, en ce sens que l'on constatera que la plupart des portraits modernes montrent le personnage au milieu de ses meubles usuels, dans son borne, dans sou jardin, dans son automobile, n'importe Où, sauf dans l'atelier du photographe professionnel. Que ce changement soit dû à l'influence de l'amateur ou non, nous n'avons pas à l'examiner ; mais ce changement est même notable chez l'amateur photographe. Il écarte immédiatement cette fausse idée que le portrait était réservé uniquement au professionnel qui seul possédait dans son atelier tous les instruments, les fonds et les autres accessoires que l'on croyait indispensables au portrait. Si le photographe professionnel peut maintenant se passée de tout ce bric-à-brac, l'amateur peut également le faire, et il n'y a pas de raison pour qp'un travailleur de force moyenne qui fait de la photographie pour son plaisir ne puisse pas se spécialiser dans le portrait el s'y faire même remarquer. L'atelier du photographe est né à. L'époque où les plaques étaient, si peu sensibles que la pose dans les conditions les plus favorables demandait plusieurs minutes. L'atelier était alors construit comme une serre, généralement sous le toit ou directement en plein air ; le modèle était placé sur une sorte d'estrade, exposé sous la lumière la plus forte dont on pût disposer ; sa tète était pressée contre un support en fer et, dans cette position incommode de cinq à. dix minutes. C'est dans de telles conditions 0 Les Fabricants du monde entier qui veulent des Films fixes emploient tes Machines J. DE6BIE Breveté S. G D. G. Perforeuse, Tireuse, Signeuse, Brosseuse,etC 111, Rue Saïnt-Maur, PARIS W "^