Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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— 13 — lade d'André Hofer, le héros de la liberté. Voilà qui devait provoquer la vigilance inquiète des censeurs ! Songez donc, un homme qui meurt pour l'indépendance de son pays, n'est-ce pas un spectacle dangereux. Tout de suite on la supprima si bien que tous les soirs, pour la plus grande joie des spectateurs, la partie du film relative à l'exécution s'arrête à la mise en joue du peloton de service. Au coup de feu, c'est le caviar qui apparaît. Après quoi, une inscription eu lettres géantes apprend au public que « par ordre de la police de Christiana, la condamnation à mort d'André Hofer est interdite. » Gageons qu'il en serait de même en France pour Ferrer. M. Rostand et le Cinéma. M. Edmond Rostand arrivait au théâtre en taxi-auto. A sa descente, il fut happé par un entrepreneur de cinématographie qui avait installé sur le trottoir sa mécanique. Scène muette, du moins à distance. Politesse de l'employé, élégance et bonhomie du poète. C'est entendu, M. Edmond Rostand s'engouffre dans l'entrée des artistes, d'où il redescend quelques instants plus tard, entraînant à sa suite Jean (loquelin. Mine Simone et M. Guitry. Tous les quatre, ils l'ont ceux qui arrivent au théâtre pour répéter. Et pendant ce temps là, naturellement, l'opérateur tournait ta manivelle. Les photographes sont des sens heureux !. CHOSES D'AMÉRIQUE. Si l'on en croit un bruit dont notre confrère Variety de New-York, se fait l'écho, les maisons Gaumont et Urban seraient à, la veille de cesser toutes relations avec la Motion pictures Patents C", d'Amérique, si ce consortium ne leur accordait pas les avantages qui sont faits à la maison Pathé frères. Il paraît que les sociétés Urban-Eclipse et Gaumont sont obligées de fournir à, leur agent américain, M. Georges Kleine. une redevance de cinq centimes par pied de films vendus aux Etats-Unis. La maison Pathé frères exporte directement ses négatifs et les fait tirer à sa fabrique de Bound-Rrook (New-Jersey), pour les céder aux exhibiteurs par l'intermédiaire, des loueurs. Etant donné la qualité, des marques Gaumont et Urban, il semble que le privilège dont jouit leur concurrent européen soit excessif, et les deux maisons auraient protesté dans ce sens. La redevance qu'elles paient à leur représentant ne suffirait-elle pas, en effet, à la création d'une succursale indépendante, tous frais de transport, de D'où le bruit de la fondation d'une douane, etc., étant déduits. usine Gaumont au Canada, avec droits exclusifs de vente dans ce pays. D'après un règlement récent du ministre des Finances aux Etats-Unis, les films envoyés au Canada peuvent être retournés aux Etats-Unis, sans aucun ^ Cinématographe Chantant $& SYNCHROPHONES H. GENTILHOMME ■# Automatique & à main =r 4®km> 5§ K ^ SS SS SS SS MODÈLE DÉFIAMT TOUTE COnCURREHCE PHONOGRAPHES AMI'I.IFIC.MEURS '& n Si £S g£ FILMS SYNCHRONISÉS >& '/g jg g ?g ^ gg g fg gg VENTE ET LOCATION LEVALL01S=PERRET ** I2S, Rue du Bois -^>* *%>€>