Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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14 droit do douane, s'ils sont de fabrication américaine. On dit que cette faveur aurait été acquise par l'influence de la Motion Pictures Patents C" et que le chef des Indépendants, M. Murdoch. aurait, déjà l'ait des démarches de protestation à Washington. 'Plusieurs directeurs cinématographiquedes Etats-Unis se disent impatients des règlements du trust. Ils sont tout prêts à traiter avec les indépendants. mais à la condition qu'ils vendent des films de bonne qualité, d'une façon continue. M. J. A. Berst, représentant de la maison Pathé, est rentré à "'NewYork, après un voyage à Cuba ainsi que dan le SudOuesl des Etats-Unis, y compris la Nouvelle-Orléans et Chicago. Sur la liberté de photographier. En réponse à la protestation enregistrée dans notre numéro du :'> octobre dernier, contre une motion tendant à restreindre le droit de photographier sur la voie publique à Paris; et dans laquelle il était Qommé, M. Gerschel nous a adressé la lettre suivante : « Monsieur le directeur <de la PhotoRevue, « Avant tout, je me permets de .vous exprimer mon étonnemenl, île vous voir ouvrir vus voie unes si libéralement à îles personnes qui, de votre propre aveu, vous si.nt totalement lin ijinues, et qui, certainement, ne (uni pas partie île nuire corporation. Votre correspondant se permet de citer le nom d'un haut fonctionnaire, dont notre bulletin ne parlait nullement. En outre, si vous m'aviez soumis cette lettre avant sa publication. je vous aurais appris que le compte rendu de la séance où cette question fut discutée, a été publié d'une façon troquée et inexacte par suite d'une erreur de sténographie. Nous n'avons jamais songé, à la chambre syndicale, à monopoliser l'exercice de la photographie dans Paris. « Toiil ce que noir demandons, c'est l'application stricte des lois et règlements existants. « Les photographes comme tous les autres commerçants, sont écrasés de frais généraux et d'impôts formidables. « Evidemment, ils ne pourront lutter avec les tarifs des ambulants non patentés ou payant une patente infime parce que payant peu de loyer). « Ces ambulants, loin de vivre chichement, comme veut le faire' croire votre correspondant, réalisent de fort belles recettes. J'en connais qui, de leur propre aveu, se font de. 25 à 40 francs par jour. « Pendant ce temps, de malheureux professionnels attendent eu vain la clientèle eu leurs ateliers déserts, et voient venir avec anxiété l'époque du terme. Le percepteur ne les oublie pas, et leur envoie ponctuellement -c poulets multicolores. « Et ne croyez pas que j'exagère : « Ton les jours, devant ma porte, en pleine place de l'Opéra, ces messieurs photographient couturières, modistes et jusqu'aux touristes de l'amenée Cook, par voitures entières. Certains, même, opèrent tranquillement dans les cours de certains immeubles de la rue de la Paix et de l'avenue de l'Opéra. "~ «" Dans les quartiers populeux, c'est pis encore. Demandez aux malheureux photographes, comment vont les affaires, il vous répondront que les quelques client que leur laissent les m igasins de nouveautés cl autres, grands bazar-, leur sont enlevés pour ainsi dire à leur barbe par le ambulants et les courtiers louches, dont ceux-ci font leur habituelle compagnie. » Votre correspondan! iparle des photos de devantures. Eh bien, ce travail pourrait être tout aussi bien. sinon mieux fait par des professionnels patentés. « En outre, les ambulants sont loin d'honorer la profession, puisque, sou