Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

— 6 — va en toute confiance assister à un spectacle. Il est temps que les exploitants soient astreints à ne prendre comme opérateurs que des praticiens connaissant leur affaire et, pour cela, imposer auxdits opérateurs électriciens un brevet de capacité. Déjà le président du Syndicat des opérateurs électriciens d fait une démarche auprès de M. Lépina, préfet de police, qui a nommé une commission. Le président de cette commission ne s'est pas dérangé le-jour où on allait démontrer sur place que les appareils de soi-disant sécurité étaient insuffisants. Sur rapport de la commission, le préfet a statué en disant qu'il n'y avait pas lieu de suivre, que ce serait créer un privilège. Ainsi, dans l'Administration, on appelle créer un privilège que de demander à un opérateur électricien do connaître son métier. Et pourtant cette chose si simple, si utile, existe à Genèv°, à Zurich et ailleurs. Là, un opérateur ne peut pas travailler s'il n'a pas son brevet de capacité, et c'est de toute justice. En France, on somnole administrativement, on écarte les réformes à faire; pensez donc, les ronds-de-cuir n'en reviendraient pas, jusqu'au jour où un coup de tonnerre se produise. Alors, après l'accident, on se réveille, on lance des circulaires, on prend des arrêtés; nais tout cela ne répare pas le mal et ne rend pas la vie aux victimes ni les membres perdus aux éclopés. Il est donc temps, je le répète, de prendre des mesures de sécurité el nous espérons que d'ici peu, un député montera à la tribune pour poser la question à M. Briand, Président du Conseil, Ministre de l'Intérieur, qui fera certainement le nécessaire pour mettre les choses au point. Le public mérite bien qu'on s'occupe un peu de lui. DlAVOLO. DOCUMENT PERSONNEL ego n* Nous recevons la lettre suivante : Voulez-vous me permettre d'ajouter quelques mots à l'article si bien documenté de votre docte collaborateur Mr. A. Haller, sur les "Camphres Artificiels". J'ignore par quels procédés les camphres actuels ou mieux les succédanés du camphre naturel, sont obtenus. Le fait signalé par M. Haller, que ces Camphres sont optiquement inactifs, semble prouver que ces produits ne sont pas synthétiques. J'ai fait breveter en 1890 un procédé de fabrication synthétique du Camphre et je crois pouvoir parler de cette fabrication en toute connaissance de cause. Aussi, un peu plus haut, si je dis " semble prouver' et non pas prouve, c'est que d'après les travaux de De Montgolfier, le pouvoir rotatoire de Camphres naturels diminue lorsque ceux-ci ont été chauffés et cette propriété peut même disparaître par un chauffage prolongé ou exagéré. Je crois cependant que ce n'est pas le cas pour les produits mis en vente dans le commerce et que ceux-ci ne sont que des produits de substitution dont les propriétés sont suffisamment similaires à celles du produit naturel, pour les faire adopter. Par la copie du Bulletin d'analyse de M. Houdas, Préparateur de Chimie à l'Ecole Supérieure de Pharmacie de Paris, daté du 24 Octobre 1890, vous verrez que, pour être plus faible, le pouvoir lotatoire n'en n'existe pas moins dans mon produit ; c'est qu'ici le résultat est bien une synthèse et non un approchant. Analyse d'un Camphre Artificiel. Le produit soumis à notre analyse se présente sous l'aspect de petits cristaux blancs, s'écrasant et s'agglomérant facilement sous la pression ; presque insolubles dans l'eau, très solubles dans l'alcool, l'éther, le chloroforme, les huiles grasses et les huiles essentielles. Sa saveur esl brûlante, son odeur très pénétrante est comparable à celle du camphres des laurinées. Il brûle avec une flamme fuligineuse.