Ciné-journal (Aug - Dec 1909)

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— 15 — habiles des établissements Lumière frères, Pathé, etc., etc. On verra que dans la pratique on développe, simultanément, des bandes bandes photographiques ayant 700 à 800 clichés; les adversaires du développement automatique seront obligés de s'incliner devant ce fait, car ce sont 800 expositions différentes. En cinématographie industrielle, jusqu'à ce jour, rien de bien scientifique n'a été fait. Pratiquement, voilà comment les choses se passent. et les formules qui sont employées. Développement des images négatives. Formule la plus employée : Métol, 3gr.; Hydroquinone, 5 gr.; Sulfite anhydre, 60 gr.; Carbonate de potasse, 40 gr. ; Bromure potassium, 2 gr. ; Eau pour faire, 2,000 ce. Généralement, ce bain est employé dans des cuves verticales contenant environ 150 ou 200 litres. Ces cuves ont deux rainures qui peuvent contenir chacune un châssis en bois sur lequel sont enroulés 50 mètres de pellicule négative, ce qui fait en surface de pellicule développée 50.000x35 m/m de long =1.750.000. Dans cette cuve, on développe beaucoup de châssis de 50 mètres, peut-être 20, 30 ou 40. Au début, le bain marche rapidement, après il va moins vite, puis il se charge lui-même de bromure, les clichés sont plus durs, alors on remet dans la cuve 20 ou 30 litres de bain neuf ou, s'il est trop vieux, on le remplace; mais tout cela se fait au petit bonheur, les bains travaillent trop et leur état change trop rapidement pour que l'on puisse leur appliquer le procédé du temps, compté, d'apposition de l'image ou du temps de développement, et il faut reconnaître que la pellicule a bon caractère, car ça marche tout de même assez uniformément. Développement des images positives. Formule employée généralement: Positifs ordinaires: Métol, 5 gr.; Hydroquinone, 10 gr.; Carbonate potasse, 50 gr.; Sulfite anydre, 65 gr.; Bromure de potassium, de 2 à 10 gr. Eau pour faire, 2.000 ce. Positifs durs: Hydroquinone, 15 gr.; Carbonate potasse, 50 gr.; Sulfite anhydre, 70 gr.; Bromure de potassieum, 5 gr. ; Eau pour faire, 2.000 ce. Ces bains sont employés dans des cuves qui contiennent également de 150 à 200 litres et dans lesquelles on peut introduire deux châssis sur lesquels sont enroulés 50 mètres de pellicule positive; mais généralement l'opérateur ne plong mais généralement l'opérateur ne plonge qu'un châssis à la fois, il le regarde venir par réflexion mais pas par transparence; par cuve, un ouvrier développe de 60 à 80 châssis par jour, mais la aussi l'état du bain change relativement vite; plus on développe dedans et moins il marche rapidement; on ne peut pas encore, dans ce cas, se baser sur le temps du déveappoment; on pourrait arriver en tenant compte de l'usure du bain par châssis développé; mais, là encore, la cuisine triomphe, et quand le bain ne marche plus comme on le souhaite, on remet du bain neuf dedans, et l'homme arête toujours son image en la jugeant à l'œil, et comme il ne fait que cela toute la journée et qu'il est très surveillé, il arrive à développer avec une justesse qui devient presque mécanique, car il est aidé encore en cela par la régularité merveilleuse de l'émulsion Eastmann. Industriellement, on renforce une peu les négatifs; c'est toujours une opération délicate avec le mercure et l'ammoniaque, mais on là fait cependant sur certains négatifs; pour arriver au renforcement, on colore les négatifs avec des teintures, soit rouges ou vertes, mais ce moyen ne donne guère des résultats véritablement pratiques. La réduction des bandes positives et négatives est employée énormément pour sauver les bandes mal développées; il y en a. On se sert toujours du ferricyanure et de l'hyposulfite , on monte la bande de 50 mètres en tambour en bois, et la partie inférieure de celui-ci peut tremper dans une cuvette où se trouve le bain réducteur; en tournant, la pellicule est émergée en entier et l'action du bain est suivie facilement. Jacques Ducom. . . (Le Moniteur de la Photographie).