Ciné-journal (Aug - Dec 1909)

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2e Année. — N° 65 15-21 Novembre 190». Ciné=Journal Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DCREAD flBOnriEMEriTS : fRANCE Un an 10 fr. i ÉTRANGER Un an . . . . . 1 2 fr. Le Nwn'iéro : 25 cent. Parait tous les Jeudis Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE -16-1-5* TRIBUNE LIBRE Les quelques articles consacrés ici à la question du brevet des opérateurs sont diversement commentés dans le monde des exploitants. Le plus grand nombre, sans entrer dans les détails de l'organisation syndicale, estime avec nous que ^industrie du Cinématographe-spectacle aurait tout à gagner si quelques garanties professionnelles étaient exigées des opérateurs. Les avantages toucheraient à la fois le propriétaire des appareils et le public. Mais tel n'est pas l'avis de certains directeurs qu'effraie la nouveauté ou qui croient que le progrès est dirigé contre eux. Parce qu'ils sont euxmêmes parfois d'excellents opérateurs, ils n'éprouvent pas le besoin de conquérir un brevet. Au surplus, une certaine méfiance les anime encore pour tout ce qui vient de Paris, comme si les progrès de notre industrie devaient connaître des limites géographiques! Voici — dans cet ordre d'idées — ce que nous écrit M. C. Schneider, directeur de Tïio Royal Vuo, et que je dois à l'impartialité du journal de publier in-extenso : A Propos: « .4 quand le Brevet? » dans le numéro 60 du Ciné-Journal. Monsieur le Directeur du Ciné-Journal, Paris ! A qui ce bon monsieur raconte-t-il cette fable? A nous Les opérateurs? en Province??? C'est une affaire de guignol mais qui n'est pas faite pour être insérée dans votre Journal, toujours sérieux et courageux pour défendre l'intérêt de Tous. Je vous demande encore une fois, comme déjà l'année passée, « qui est capable dans une petite ville de juger si je suis un bon ou un mauvais opérateur? ou faut-il aller à Paris (car là il manque certainement des opérateurs), pour démontrer devant M. Lépine si nous avons assez de capacité pour pouvoir tourner ou faire tourner la manivelle. Nous ne croyons pas qu'il existe en France un homme opérateur qui attache avec une épingle une bande décollée pour la faire passer ainsi. Non! Même nous, en Province, nous ne sommes pas des imbéciles, à la merci de ce fameux farceur qui raconte des choses pas vraies ! Le film, même attaché avec une £ningle, ne peut pas entrer dans la glissière; il rase déjà en haut et le morceau déchiré se roule sur l'enrouleuse automatique. Alors la lumière ne peut pas tomber, ni l'un, ni l'autre. Cherchez autre chose, monsieur, pour nous faire croire que nous, opérateurs de Province, non brevetés, sont moins capables que vous, fiers opérateurs Parisiens, avec votre intelligence approuvée par un tampon. Dans tous les métiers on a des accidents et, malgré cela on n'appelle pas toujours la Police. Combien d'honnêtes gens, travailleurs,