Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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4 — pères de familles, gagnent leur pain comme opérateurs en Province! Où chercher un brevet? Chez qui? A Paris? De Perpignan ou Menton à Paris, aller et retour, c'est pour rien. Pauvres Confrères, vous cherchez à vous créer beaucoup de difficultés inutiles; je vous plains de tout mon coeur; demandez un brevet pour ceux qui gagnent plus de 10 francs par jour comme opérateurs, alors ceux-là méritent d'être brevetés. Quand à nous, laissez-nous vivre tranquillement et ne cherchez pas à nous supprimer notre gagne-pain. Fraternellement, C. Schneider. Notre oorespondant paraît n'avoir pas très clairement saisi ce que veulent les Opérateurs Cinématographistes français, italiens, allemands et anglais, lorsque dans leurs Syndicats et leurs Fédérations nationales, ils réclament aux pouvoirs administratifs un brevet de capacité professionnelle. Tout d'abord, ils ne prétendent pas apporter une gène quelconque à l'exercice de la cinématographie, encore moins retirer le pain de la bouche aux directeurs de cinémas-théâtres. En quoi M. Schneider serait-il à plaindre si son opérateur était breveté ? Peut-être lui donnerait-il un salaire un peu plus élevé, mais, par contre, en échange de cette légère augmentation, il recevrait de son employé un concours garanti, certain et d'une valeur professionnelle qui lui donnerait le plus parfait repos, cet état d'âme si rare chez les entrepreneurs de spectacles. Les opérateurs syndiqués ne poussent pas la suffisance jusqu'à croire qu'ils acquerraient par le brevet une supériorité digne seulement des dieux. Ils sont plus modestes et c'est moins leur talent qu'ils prouveront que la dangereuse médiocrité de ceux qui échoueront devant le brevet. Le brevet n'est pas le témoignage légalisé d'une haute valeur. Il est un minimum au-dessous duquel il est coupable de confier à un opérateur les destinées d'une industrie d'avenu* et la vie. de tout un public. Quant aux difficultés matérielles que signale M. Schneider pour la délivrance même du brevet — par exemple les frais d'un voyage à Paris — elles nous paraissent d'un ordre bien secondaire. D'abord, la plupart des opérateurs provinciaux ont l'occasion de travailler à Paris : beaucoup même sont Parisiens. Ensuite, je ne vois aucun inconvénient à décentraliser les commissions puisqu'il existe dans toute les grandes villes de France un noyau d'hommes capables de faire passer l'examen professionnel. Paris ne tient pas à régenter syndicalement la France, mais à marcher avec les opérateurs provinciaux dans le même sens, vers le même but, qui est de servir les intérêts vitaux de la corporation en n CINEMAS FIX" ^ Télép. 327-48 ■ )5t BOUl. MM Adr. tél. KINEFIX I --^ses» LOCATION (Prix exceptionnels) NOUS DÉSIRONS ÉCHANGER quelques milliers de mètres de Vues neuves.