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aux meilleurs d'entre nous, elles donnent plus d'une inspiration utile à ceux qui sont moins avancés.
La photographie nous apprend lentement a observer et à admirer la nature dans sa magnificence et dans ses aspects éternellement renouvelés. Nous apprenons à nous servir de nos yeux et de nos autres sens comme jamais nous ne le faisions auparavant et, ainsi que les poètes, nous trouvons des langues aux arbres, des volumes dans les ruisseaux courants, des sermons dans les pierres et du bien en toutes choses.
{The Photographie News.)
ERRATUM
Tous nos lecteurs qui connaissent M. Baurès, le nouveau chef des services de location de YUnion des Grands Editeurs, ont certainement rectifié l'ortbographe de son nom. qu'une erreur typographique avait transformé en Bauresse. C'est ce qu'on appelle, en cinématographie, une faute de titre.
Cinématophtalmie
Nous avons déjà • 1 i L à propos de
la perforation des bandes cinématographiques, que le manque de stabilité des projections, le sautillement de la lumière sur l'écran, incommodaient le public et le fatiguaient; il en est de même quand les images projetées sont défectueuses ou quand leur mise au point est imparfaite. Nous ajouterons que plus le spectateur est rapproché de l'écran et plus le spectacle cinématographique devient l'ciiible et difficile; il est à noter aussi que cette fatigue est plus grande chez certains sujets que chez d'autres. La lampe à arc surtout donne une lumière véritablement aveuglante, et oeux qui, par nécessité ou distraction, fixent trop longtemps ce phare lumineux, éprouvent, dit M. le docteur Ginestous, de Bordeaux, des troubles de la vue qui. à
la longue, peuvent dégénérer -en une véritable inflammation qu'on a nommé l'ophtalmie électrique. Et de fait l'expérience montre que les images brillantes et fortement éclairées fatiguent la vue davantage que les autres.
Peut-être faut-il pour cela une certaine prédisposition; toujours est-il que certaines personnes ne peuvent assister à une séance de cinématographe sans ressentir des troubles oculaires particuliers: conjonctivite avec cuisson, démangeaison, rougeur des paupières et de l'œil, etc. Or, M. le docteur Ginestous, qui a tout spécialement étudié ces troubles oculaires, leur a donne le nom de cinématophtalmie.
Nous ne pouvons mieux faire que de citer, après ce praticien, les différentes formes qu'ils peuvent affecter:
« i" Les unes sont essentiellement temporaires et fugitives. Elles consistent en larmoiement, photophobie obligeant le spectateur à fermer les paupières. Leur début coïncide avec le passage des premières images sur l'écran. Le plus
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