Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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— 15 — souvent, quelques secondes de repos par l'occlusion des paupières suffisent à arrêter ces troubles oculaires; le sujet semble s'accoutumer, adapter sa rétine au travail nouveau qu'il lui demande. » 2° Certains troubles sont plus durables. L'adaptation rétinienne est impossible. Dès que le sujet veut ouvrir les paupières, les troubles reparaissent, et il doit renoncer à regarder le spectacle. Au sortir de la représentation, il persiste un faible larmoiement, une légère rougeur de la conjonctive. Dans la majorité des cas, tout rentre rapidement dans l'ordre, et c'est fini. » 3° Mais, parfois, certaines formes peuvent être dites prolongées. Pendant deux, trois, quatre jours — rarement davantage, — le sujet présente une véritable conjonctivite, conjonctivite par cinéma, habituellement sans agglutination des paupières, mais avec rougeur de la conjonctive, cuisson et démangeaison, larmoiement et photophobie. » Quelquefois, enfin, les troubles oculaires sont encore plus accusés et se traduisent par des phénomènes de fatigue visuelle réelle, d'asthénopie rétinienne et d'asthénopie accommodative. Pendant les deux ou trois jours qui suivent le spectacle, le sujet accuse de la difficulté pour la vision de près (lecture, écriture, etc.). » 'Le plus simple moyen d'éviter ces divers accidents est d'enlever leur cause en modifiant, en les perfectionnant, les appareils cinématographiques. Le Fascinateur a publié récemment les 'résultats obtenus par M. G. Proszynski, lequel a montré, dans une communication à l'Académie des sciences, que l'on pouvait résoudre le problème de la vision cinématographique sans scintillements, simplement en intercalant entre chacune des obturations réalisées par les appareils ordinaires trois obturations secondaires identiques au point de vue de la durée et de la distance. Dans le cas de 14 obturations à la seconde, qui est celui couramment adopté, l'on obtient ainsi 56 obturations identiques, nombre nécessaire mais suffisant pour supprimer complètement les scintillements. On évite des perforations du film, comme aussi les écorchures, en utilisant des dispositifs d'entraînement perfectionnés. Dans la pratique, en effet, un cinématographe bon marché sera toujours cher, car ce n'est pas le mécanisme, mais bien les pellicules qui coûtent "le plus. Quant à l'intensité plus ou moins grande de la lumièr,e elle est du domaine pécuniaire et dépend quelquefois de l'habileté professionnelle. Comme moyens thérapeutiques, ie plus simple est de s'abstenir de la vision cinématographique réalisée à l'aide d'un appareil défectueux!... Si l'on est sujet à des troubles et que l'on désire malgré tout assister à ce genre de spectacle, on pourra expérimenter les lorgnons ou lunettes à verre orangé, dit verre de Preuzal. On avait aussi proposé il y a quelques années des grilles en forme d'éventails que chaque spectateur intercalerait entre ses yeux et l'écran. Nous ne savons jusqu'à quel point ces procédés sont efficaces ; nous ne pouvons que souhaiter à nos lecteurs l'immunité contre les einématophtalmies. G. Clair. ËËte— Le Fascinateur. — >-•♦•—< 3 INVENTIONS NOUVELLES *** 404795. — Soulier. — Procédé et appareil pour fabriquer en continu des feuilles minces de gélatine, de celluloïd et autres matières plastiques analogues. 404815. — Duquesée. — Appareil de projections lumineuses pour chemins de fer souterrains. 404913. — Prévost. — Machine à perforer les films employés dans les cinématographes. 404972. — Du Boistesselin. — Moyen nouveau pour l'obtention d'images cinématographiques visibles directement sans projection et applications des dites i mages. Communiqué par l'Office de Brevets d'invention de M. H. Bœttcher fils, ingénieur-conseil, 39, boulevard Saint-Martin, Paris. Téléphone 1017-66.