Ciné-journal (Aug - Dec 1909)

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T S — portantes de New-York. Les conclusions des enquêteurs sont que le Ciné a déjà fait œuvre utile en se substituant un peu partout au vaudeville (spectacle de café-concert), et que c'est un des meilleurs moyens de distraction et de récréation populaires ; qu'il y a lieu, dans l'intérêt même du Ciné, de veiller à la qualité des films et des spectacles. 7° Les fabricants. — De par leur traité avec Edison, les fabricants syndiqués ne peuvent vendre leurs films qu'aux « renter ». — Ceux-ci, dont le nombre ne dépasse pas une centaine, sont les seuls clients qu'ils connaissent directement. Les fabricants dépendent entièrement d'eux et ont à compter avec certains qui, comme Miles, possèdent un stock de plus de 20 millions de films et disposent d'énormes capitaux. 8° Crise possible : a) Une loi a manqué d'être votée et le sera peut-être, qui interdira l'expoitation du Ciné dans tout immeuble habité, — ce qui réduirait l'exploitation à un certain nombre de grands théâtres. Cette loi est contre l'intérêt des fabricants, puisqu'elle réduirait le nombre de leurs clients, — contre l'intérêt de ceuxci qu'elle supprime en grande partie — contre l'intérêt des Sociétés d'éducation, qui désirent voir le Ciné répandu dans tous les quartiers populaires. Aussi, une campagne contre cette proposition de loi est-elle engagée conjointement par tous les intéressés. b) Une exploitation défectueuse retire à beaucoup de Cinés la clientèle qui était tout d'abord venue à eux, — et dans certains endroits le music-hall a repris la place du Ciné. c) La cherté des locaux et le bon marché des places. — (0 fr. 25 pour une demi-heure de spectacle) ont réduit considérablement les bénéfices. d) Le droit « royalty », demandé par la Compagnie Edison a élevé d'une manière sensible le prix des films et a encore grevé de beaucoup le budget des petites exploitations. — Un grand nombre d'entre elles font plutôt de mauvaises affaires. 9° Initiatives et propositions. — Les deux Sociétés que j'ai mentionnées précédemment comptent à leur tête les gens les plus éminents de l'Etat de NewYork, — des gens qui ont une influence directe sur le Parlement, — les premiers hommes de loi de la cité, — les grands banquiers de Wall-Street. — Leur influence est considérable. Elles désirent pousser à la représentation des films d'où sont bannis les crimes et les scènes immorales. Ces Sociétés ont déjà pris la direction de deux boutiques à 0 fr. 25 en garantissant leurs recettes, après avoir établi leur programme. « Si l'essai réussit, disent les fondateurs, nous formerons une Société financière pour laquelle de gros financiers de Wall-Street nous promettent leur concours. — Nous nous substitue 28, Avenue Daumesnil, 28. — PARIS Bieseepe Exehange Films Neufs Français & Etrangers