Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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10 rons à des renters ou rachèterons leurs fonds. — D'importants renters nous ont oVjà fait des propositions d'association. Sans engager aucun capital, ils nous réservaient une partie importante dans les bénéfices en retour de la réclame gratuite que nous leur ferons dans tous les grands journaux de NewYork, si leur exploitation est conforme à nos vues. » 10° Conclusions : a) Il nous semble qu'il y a lieu de relever le niveau moral et matériel de l'exploitation du Cinématographe aux Etats-Unis. b) Nous voulons, non combattre, mais aider les renters dans cette tâche. c) Il y aurait lieu de diminuer la « royalty » demandée actuellement aux renters, et qui grève les frais des « showmen » d'une façon sensible. d) Il doit se donner prochainement à New-York une conférence devant des représentants de grosses maisons de banque de Wall-Street qui désirent s'intéresser au cinématographe et à son perfectionnement moral. 11° Avenir du Ciné aux Etats-Unis. — Le président d'une des Sociétés auxquelles j'ai fait allusion est le président iu Département d'éducation de NewYork. Il est presque décidé à introduire le Ciné dans toutes ses écoles. — Une fois que New-York aurait donné l'exemple, cela serait toute l'Amérique qui suivrait. Les écoles américaines formeront une clientèle d'autant plus intéressante qu'elle serait excessivement nombreuse et que les commandes seraient assurées d'avance. Il >' a aussi aux Etats-Unis les Y. M. C. A. (Associations Chrétiennes de jeunes gens;, qui ont, dans chaque ville, des bâtiments importants et de belles salles de spectacle. Ces Sociétés commencent aussi à s'intéresser au Ciné. De même pour les Eglises et autres grandes institutions sociales, qui ont des centaines de succursales. 12° J'ai été au « Nickel », joli théâtre à 0 t'r. 25, eploité par Keith and Proctors. Le manager me dit que le public ne veut plus de crimes ou d'histoires légères, — que beaucoup de « showmen » ont gâté le Ciné en voulant faire croire que le public aimait ce genre. Tandis que nous parlons, on donne l'histoire d'un individu sorti de prison, finalement engagé comme jardinier chez une riche femme qu'il a sauvée d'un assassinat. — Dans la salle, on applaudit partout à ce moment. G. B. ) »»» < QUESTIONS JUDICIAIRES »»» Le Droit de Critique Les limites du Droit de Critique constituent, en matière de presse, l'un des points de droit les plus sujets à controverse. Que peut-on dire? Où doit-on s'arrêter? A partir de quel moment le journaliste devient-il passible d'une action judiciaire comme ayant abusivement usé des libertés que la loi ou les mœurs lui confèrent? Question infiniment délicate et qui prête aux solutions en apparence les plus divergentes. A rai AQEINT EXCLUSIF : de " VESUVIO FILMS" Pour la France et la Belgique Louis AUBERT 40, Kouleviird BonneNouvelle, PARIS Téléphone : 303-91 ; 1029-06