Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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14 — ÉPURATION *»* Nous avons déjà entretenu nos lecteurs et cela à plusieurs reprises, des poursuites intentées par la police berlinoise contre des directeurs de théâtres cinématographistes, qui corsaient leur programme de films trop « corsés ». Gomme nous l'indiquions également, certaines de ces poursuites étaient souvent exagérées. Tels films qualifiés de répréhensibles étaient tout simplement comiques. Mais cet état de choses a sensiblement empiré. De réels attentats aux bonnes mœurs ont été commis dans certaines salles de la capitale de l'Allemagne, attentats provoqués par des films par trop lascifs. La presse s'est émue de ces faits, et proteste. vigoureusement contre certains établissements de Berlin. Nous extrayons ce qui suit d'un article, traitant le sujet en question, et paru dans le journal Berliner Morgenpost : « C'est habituellement dans l'arrièreboutique d'un débit de vins et de bières que ce cinéma donne ces représentations. Sur la devanture, des affiches aux sujets aussi lestes que possible ; devant la boutique, des fillettes de treize à quinze ans, qui admirent ces images et écoutent le discours du bonisseur. Commentaires, rires, et regards sournois à l'adresse des vieux messieurs qui passent. Elles voudraient bien entrer, mais elles n'ont pas l'argent nécessaire pour payer l'entrée, et surtout une bonne place. Soudain, un vieux monsieur s'approcho et, souriant, invite une ries jeunes personnes, qui se laissent tenter facilement et volontiers. « Le couple entre et admire les vues excessivement erotiques. On boit du Champagne, on parle d'amour et du... reste. Et voilà un détournement de mineure accompli ; le quinzième de lia soirée peut-être, et cela par la faute du cinématographe. Nous n'en voulons plus... » Il doit y avoir exagération dans la teneur dudit article. Le cinématographe n'est pas si pernicieux, et la police censure suffisamment les films, même comiques. Mais il y a cependant quelque vérité dans ce que disent les journalistes protestataires, car les directeurs des cinémas sérieux de Berlin se sont réunis et ont décidé la formation d'un comité de censure composé de directeurs des plus importants théâtres cinématographistes. Ce comité agréera ou refusera tel ou tel film qui sera ensuite adressé à la police, qui en permettra la représentation ou la prohibera. De cette façon, les poursuites de l'une et les excès des autres seront supprimés et avec un peu moins de violence de la part de la presse, tout ira ainsi pour le mieux. La Lumière nouvelle J. ROSEMBERG 11, Rue Cadet, 11. — PARIS -vwwvww EN PROJECTION & CINÉMATODRAPHIE, la pierre d'achoppement était la lumière. Grâce aux Nouvelles PASTILLES DE TERRES RARES le PROBLÈME est RÉSOLU. — Un ingénieux dispositif permet l'emploi des Nouvelles Pastilles avec TOUS les SATURATEURS et CHALUMEAUX en SERVICE. LaLUMIÉRE NOUVELLE. 11. rue Caiet. Paris envoie Franco, à titre d'échantillon, contre mandat de 5 fr., un Porte-Pastille, muni de sa pastille. Demander les Prix par quantités.