Ciné-journal (Aug - Dec 1909)

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2* Année. — N° 6 9 13-19 Décembre 1909. Ciné=Journal Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DUREAU flBOnHEMEriTS : FRANCE Un an 10 fr. ÉTRANGER Un an. ..... 12 fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE •161-54 i Excuses **♦ Dans l'article publié dans notre numéro 68, du 12 courant, intitulé « Elargissons le Marché du film », nous reconnaissons que nos appréciations concernant la « Film Import and Trading Go », le NewYork, sont absolument injustifiées. Nous ne faisons aucune difficulté pour déclarer que nous n'aurions pas dû les faire, et c'est très loyalement que nous en exprimons, ici, tous nos regrets . RÉFLEXIONS »»» Sous le titre: « Elargissons le Marché », nous avons publié, dans notre dernier numéro, un document qui ne portait pas de signature. En fait, il était dû à la plume combative d'un membre d'une Société d'édition parisienne. L'article n'a pas été sans provoquer quelque scandale. Je n'ai pas besoin de dire que l'auteur seul garde la responsabilité de ses déclarations, mon rôle s'étant borné, dans l'espèce, à les publier librement. Au surplus, la tribune du Ciné-Journal est ouverte à tout le monde, est c'est pourquoi je n'ai aucune difficulté à insérer les excuses, les rectifications, les remises au point du genre de celles qu'on a lues plus haut. J'ignore personnellement la Société américaine que visaient quelques lignes de l'article, et c'est très sincèrement que j'exprime à ses représentants fiançais mon regret amical. Mais un autre fait est à noter. Certains éditeurs de films européens, qui ont fait récemment le voyage d'Amérique, ne partagent pas les idées de leur collègue, auteur du document paru dans le Ciné-Journal. Ils le désavouent sur de nombreux points. Puisque je n'ai pas désigné — jusqu'à présent — le nom. du coupable qui mit ainsi le feu aux poudres, je dois à la vérité de dire qu'il n'est pas M. Vandal, directeur de la Société des Films Eclair, dont le voyage aux Etats-Unis fut des plus utiles à la cause des Indépendants. Dont acte. Et je conclus que dans l'industrie du cinématographe, la vérité est plutôt difficile à dire. Existe-t-elle bien vraiment? Et n'y aurait-il pas, comme en tout, des aspects divers de la vérité, des apparences aussi variables que sont les hommes et leurs humeurs? Seul, le pauvre journaliste doit posséder le vrai. Mais le diable est qu'il doit aussi le garder quelquefois pour lui — ce qui est lo négation même de son aimable métier. G. Dureau.