We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.
Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.
— 6 —
unique des chutes du Niagara), au Canada, en Colombie britannique, en Orient, en Palestine et en Egypte.
Persona grata à la cour de Madrid, M. Léo Lefebvre est déjà titulaire du brevet de fournisseur de vues cinématographiques de la Maison royale d'Espagne, et nous sommes particulièrement heureux de la nouvelle distinction qui vient de lui être conférée par décret royal.
Tous les amis de M. Léo Lefebvre, et ils sont nombreux dans la partie, se réjouiront avec nous.
Bowling et Cinéma.
Le « bowling » est un jeu de boules, mais c'est un jeu de boules installé d'une façon toute spéciale et selon des procédés brevetés par la maison Brunswick, les célèbres fabricants de billards.
Le succès de ces « bowling » est tel qu'on prend des numéros pour ses commandes, auxquelles la Société ne peut suffire.
Or, nous voyons là une attraction sportive qui peut aider dans la plus large mesure à la prospérité du cinéma. La plupart des exploitants peuvent installer un bowling dans une dépendance de leur local, ou bien dans un local voisin qu'ils peuvent aménager, d'autant plus que la « Société française des bowling » leur en donne toutes les facilités.
Ne perdez donc pas de temps et adressez-vous de suite à cette Société, 16, rue Grange-Batelière, à Paris.
A bon nez=V ous
AU
Ciné=Journal !
C'est votre intérêt.
Le rire de Dranem
Tout le monde — ce n'est pas trop dire — connaît Dranem qui fut un des premiers, avec Galipaux, à jouer pour le cinématographe. L'excellent comique est, sans en avoir l'air, un maître dans l'art du geste vrai qui convient à l'interprétation cinématographique. Aussi bien nous paraît-il intéressant de publier l'interview dans laquelle Dranem explique sa méthode: tous les comédiens y pourront puiser quelques conseils judicieux.
Il y a une vingtaine d'années, le jeune Armand Ménard était employé dans une maison de bretelles. Ponctuel, appliqué, consciencieux, il pouvait prétendre à un honorable avancement dans le métier. Mais ce n'étaient ni le carnet ni le crayon du chef de rayon, pas même le comptoir-caisse du patron qui surgissaient, dans ses rêves, devant ses yeux. La devanture de fer baissée, le petit commis escamotait un frugal repas. On le retrouvait bientôt dans un « poulailler » ou derrière une colonne dans quelque « promenoir » de caféconcert. Il applaudissait à tout rompre et ne trouvait jamais que le spectacle durât trop longtemps. Le lendemain, il chantonnait les couplets que son enthousiasme avait contribué à faire bisser la veille. Un jour arriva ce qui devait arriver: le jeune Armand Ménard délaissa les bretelles, et, du parterre, escalada la scène. Un nouveau comique était né. Il est actuellement l'un des rois du rire, l'idole des foules naïves qui se pressent dans les music-halls. Avant que de parler, il déchaîne l'allégresse. Il vient, et on rit. Sa silhouette est presque populaire. Il a tous les honneurs de l'illustration et de l'affiche.
C'est l'histoire de Dranem. Et quel chemin parcouru depuis la petite estrade de banlieue où il débuta, un soir de 1899!
Quel est donc le secret de ce succès prodigieux? Ou quel est le secret de la