Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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11 — LES Soupapes Électriques ET LE CONVERTISSEUR COOPER-HEWITT ♦** La facilité avec laquelle on produit le courant alternatif et la possibilité d'obtenir de très hautes tensions au moyen des transformateurs ont rendu (possible le transport de la puissance électrique à de très grandes distances. La supériorité du courant alternatif n'est plus contestée lorsqu'il s'agit de l'alimentation des Lampes et des moteurs, mais dans d'autres opérations importantes comme dans la traction électrique, la charge des accumulateurs et la galvanoplastie, il est absolument indispensable de recourir au courant continu et de disposer, par suite, de moyens ipropres à redresser les courants alternatifs. On peut diviser en cinq catégories lies machines qui servent à redresser les 'courants alternatifs, ce sont : 1° les moteurs générateurs; 2° les commutatrices; 3° les permutratrices ; 4° les soupapes électrolytiques; 5° les convertisseurs GooperHewitt à vapeur de mercure. Les trois (premières catégories de machines utilisent les phénomènes d'induction; elles 'comportent toujours des pièces en mouvement rotatif; les appareils des deux dernières catégories, au contraire, sont des appareils statiques. Les moteurs générateurs sont constitués par la réunion sur le môme arbre de deux machines, l'une recevant le courant sous la forme alternative, l'autre le restituant sous la forme continue, la première des machines entraînant la seconde dans son mouvement. On emploie généralement les moteurs générateurs pour l'éclairage, parce qu'ils permettent de s'affranchir en partie des fluctuations de la tension du réseau. Dans la majorité des cas, la réceptrice reçoit le courant à haute tension sans l'interposition de transformateurs statiques. Les commutatrices sont particulièrement employées dans la traction électrique. Une commutatrice n'est autre chose qu'une dynamo à courant continu dans laquelle on a ménagé une série de prises de courant communiquant avec des bagues convenablement disposées, mises elles-mêmes en relation avec le réseau alternatif. Il y a. un rapport constant entre la tension alternative et la tension continue, ce qui oblige à abaisser la tension du courant alternatif avant de l'envoyer dans la commutatrice. Les commutatrices ont un fonctionnement bien régulier, mais on aie peut guère les établir que pour des puissances supérieures à 3 kilowatts. Elles exigent une mise en phase qui est une opération un peu délicate qu'on ne peut confier à une personne inexpérimentée. Dans les permutatrices de M. Rougé, la commutation s'opère par la rotation des balais. L'induit et les inducteurs sont fixes. Il y a, comme pour les commutatrices, un rapport constant entre la tension alternative et la tension continue. Les permutatrices se synchronisent plus facilement et plus rapidement que les commutatrices. C'est là leur principal avantage. Les convertisseurs et les commutatrices sont des appareils coûteux et encombrants qui nécessitent une surveillance délicate, ils sont donc peu accessibles à l'industrie; enfin, avec de faibles puissances, ils sont trop peu économiques pour pouvoir être utilisés à la charge des accumulateurs d'automobiles; aussi les soupapes ou clapets électrolytiques paraissent devoir rendre de très grands services dans ces cas particuliers. Nous nous occuperons plus particulièrement, dans ce qui va suivre, des soupapes électrolytiques et des convertisseurs. Premiers essais. — 'En 1857. Buf f constata que si l'on prend un voltamètre contenant un électrolyte, dans lequel plongent une lame d'aluminium et une autre lame métallique inattaquable, comme une lame de plomb ou de platine, on ob