Cine-Journal (Aug - Dec 1909)

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— 12 — serve qu'un courant, allant de ce dernier métal à l'aluminium, traverse l'appareil sans affaiblissement, tandis qu'un courant dirigé dans l'autre sens ne peut le traverser que si la force électromotrice dont on dispose est supérieure à une vingtaine de volts. L'appareil laisse alors passer le courant quand l'aluminium est cathode et l'arrête quand l'aluminium est anode; il fonctionne donc à la manière d'un clapet disposé sur une conduite d'eau, d'où le nom de clapet ou soupape électrolytique qui lui a été donné. De leur côté, MM. Jamin et Maneuvrier ont obtenu, dès l'année 1882, le redressement du courant alternatif (par un autre procédé. Ils constatèrent, en effet, que le courant électrique passe plus facilement à travers l'arc, lorsqu'il va du gros charbon au petit, ou d'une tige de cuivre à la surface d'un bain de mercure. Un peu plus tard, Nichols découvrit que si l'on règle convenablement La distance entre une boule de platine et une pointe de laiton et qu'on relie la boule et la pointe aux bornes d'une source alternative, l'arc jaillit de la boule vers la pointe pendant une demHpériode, c'està-dire tant que le courant circule dans un sens déterminé, mais qu'il s'éteint lorsque le courant change de sens au commencement de la période suivante. On obtient un résultat analogue en faisant jaillir l'arc entre deux métaux différents dont l'un .a été choisi convenablement. Un grand nombre de métaux, en effet, ont tendance à souffler l'arc dès que l'onde alternative change de sens. Le zinc, le cadmium possèdent cette qualité à un degré considérable: c'est pourquoi on les utilise dans la confection des parafoudres. Cette propriété d'éteindre l'arc semble due à l'apparition soudaine, à la surface de la cathode, d'une sorte de pellicule qui se forme extrêmement rapidement. Cette résistance passive augmente beaucoup lorsque l'arc jaillit dans le vide, mais elle cesse totalement dès que 'lare a été amorcé. En d'autres termes, on peut assimiler cette résistance à celle d'une pellicule exclusivement mauvaise conductrice qui serait brisée par une étincelle disruptive. Soupape Pollak. — La soupape Pollak est formée de quatre lames de iplomb et de trois lames d'aluminium, disposées parallèlement dans un vase de verre, rempli d'une solution légèrement acide de phosphate de potassium. Les lames de plomb, un peu plus larges et plus hautes que les lames d'aluminimium, sont reliées à une traverse de plomb, qui est en communication avec la iprise de courant A (fig. ). Les lames d'aluminium sont prolongées, à leur partie inférieure, par des queues qui traversent un tube d'ébonite T et qui viennent se fixer au moyen de boulons à une tige en cuivre. Cu, mise elle-même en communication avec la deuxième prise de courant B. Des tubes de caoutchouc et des bouchons de même matière empêchent tout contact entre le cuivre et l'électrolyte. L'ensemble repose sur le fond du vase au moyen de supports en plomb S. On maintient l'appareil à une température inférieure à 40 degrés en disposant dans le bain électrolytique un serpentin parcouru par un courant d'eau froide, ou plus simplement en prenant un vase assez profond pour que la hauteur de la colonne liquide soit d'environ trois fois celle des iplaques. Lorsque l'appareil que nous venons de décrire est relié aux bornes d'un alternateur, il absorbe, sous forme de chaleur, la moitié des pulsations alternatives, de façon à ne laisser subsister dans son circuit qu'un courant ondulé toujours de même sens, qui n'est pas, à proprement parler, un courant continu, mais qui peut néanmoins servir à charger une batterie d'accumulatenurs. Si l'on veut éviter toute perte d'énergie et utiliser successivement les deux demi-ondes alternatives, il convient d'employer le montage à quatre soupaipes, disposées en pont de Wheatstone, comme l'indique la figure 2. C'est ainsi que sont disposés les éléments de la soupape Nodon.