Cine-Journal (Oct - Dec 1911)

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4e Année. — N° 163 7 Octobre 1911 Ciné=Journal Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DUREAU flBOrlMEMEMTS : FRANCE Un an 10 fr. ÉTRANGER Un an 12 fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE 161-6* I Nous sommes tous Cinématographistes ... et nos intérêts sont liés. Baaucoup de bons esprits — et c'est là leur petite /aiblesse — ont une tendance naturelle à généraliser leurs jugements. Voici, par exemple, dans notre modeste spécialité, un directeur de cinéma. Ecoutezle. Il parle beaucoup, ayant vu beaucoup de films depuis l'origine. Il prononce sur chacun des appréciations définitives sévères et qu'il croit justes de très bonne foi. Scénario faible, déclare-t-il, mauvais jeu, fautes de mise en scène, effets ratés, dénouement ridicule, etc. Il est là, censure vivante et organisée, et son droit à discuter les œuvres serait imprescriptible s'il ne le prolongeait pas plus avant. Mais, par une sorte de faiblesse à raisonner du particulier, il étend sa condamnation à tous les films de la même marque et bientôt à toute la production de la semaine, en attendant qu'il enveloppe dans une commune malédiction l'ensemble des œuvres que nous livrent les éditeurs. Et voici, dès lors, quelle est sa conclusion : « Les fabricants de films ne connaissent pas les besoins du public, ils travaillent dans une tour d'ivoire, à l'abri du monde. Leur Faiblesse vient de leur isolement, et c'est en consul tant les directeurs de spectacles qu'ils pourront seulement l'amender 8. D'un autre côté, et par le mente vice de raisonnement, tel éditeur de films déclare que le goût du public étant, par définition, le mauvais goût, la cinématographie se doit de ne pas faire de concessions démagogiques et d'agir dans le sens qu'une minorité intelligente lui indique. Pour l'exploitant, la vérité vient d'en bas. Poulie producteur, elle viendrait d'en haut. Entre ces deux formes de la vente possible, les loueurs de films qui sont nos intermédiaires se présentent comme avant deux chances d'avoir raison. Nous sommes, disent-ils non sans justesse, les représcil tants autorisés des impresarii puisque nous sommes parfois directeurs et les représentants des éditeurs puisque nous sommes intéréressés à leur prospérité et qu'il nous arrive mente de Faire nui ici d'éditeur. Il serait souhaitable que les directeurs de spectacles nous écoutent Mais il est indispensable que les oditcin» nous consultent. Ou donc est le vrai... l'apparence du vrai ? Dans ceci, que la question étant mal posée, tout le monde détient une parcelle de la vente Certains exploitants cinémat graphiste; ils sont nombreux sont, tu sens exaci du