Ciné-journal (Oct - Dec 1911)

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les fabricants, ils assumeraienl l'entière responsabilité de son progrès. » Est-ce que l'exploitant est à l'heure actuelle capable d'assumer une pareille làelie".' Lst-il certain qu'il s'acquittera de ses nouvelles Fonctions à l'entier avantage de la binématographie ? On ne peut s'attendre a ce que l'exploitant soit infaillible. La question n'est point île savoir si l'exploitant est parfait, niais de savoir si le contrôle de l'industrie par l'exploitant est préférable à la domination picsente des fabricants. » Avouons des maintenant que le contrôle actuel de la situation par les fabricants est loin d'être satisfaisant. L'expérience de l'humanité, dans tous les âges, a démontre qu'il était toujours dangereux de donner un pouvoir arbitraire et absolu à un homme ou à un groupe d'hommes. La nature humaine est telle qu'il est absolument certain qu'on abusera de ce pouvoir. Les plus grands Sommes de l'histoire sont devenus des tyrans en raison de ce même pouvoir, et quoique personne ne prétendra que la sphère dont nous faisons allusion renferme des grands hommes, il faut se rappeler que la règle Rapplique encore davantage aux « petits hommes ». L'achat force du film se rit de la loi de demande et de fabrication et se moque de l'axiome « ol tbe survival of the Litlest ». La régie est celle-ci : « Tout ce qui est fabriqué est bon ». La faible protestation de l'Exploitant est noyée dans l'ordre impératil : <• Tu achèteras ». Et, en effet, il achète. La principale plaie de la situation actuelle n'a pas encore été mentionnée : c'est la surproduction. L'exploitant se voit constamment confronté avec de nouveaux tilms. « Par suite de la demande croissante du public, la Compagnie X.., mettra prochainement un lilm de plus en vente ». Que ce soit la demande du public ou autre chose, le fait reste le même, la surproduction est l'ennemie acharnée de la qualité, la seule chose qui compte dans une industrie si voisine i\r l'art. Combien de fabricants ont-ils le droit de dire aujourd'hui : « Nous fabriquons davantage et mieux ». En général, davantage de filins signifie mauvais lilius. Le temps est le l'acteur essentiel de la qualité. \"esl-il pas notoire que les Compagnies qui produisent les meilleurs lilms sont justement celles qui n'augmentent leur production que 1res, très lentement. L'ne grande Itala=Film PROGRAMME DU 20 OCTOBRE 1911 LA MARÉE HAUTE Drame-Affiche : 362 mètres Toto, nouveau docteur Grippen Comique : 185 mètres L'élevage des Faisans Plein air : 147 mètres Adresser les Commandes à Vaill HODEL Agent Général pour la France. la Belgique et In Hollande 3, Rue "Bergère, TARIS Télép. 149-11 Adr. télég. : 11 ALAF1LM-PAR1S Tous nos Films s(.nt exclusivement Imprimée ^»" Pelll Vierges de la Compagnie I VSTMAN KODAK"