Cine-Journal (Oct - Dec 1911)

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expérience, du (aient, une fabrique parfaite, des acteurs compétents, etc., sont nécessaires pour produire un bon film, mais le temps est encore plu ; nécessaire. » A l'heure actuelle, plusieurs fabricants retombent clans la vieille routine : les idées ne varient pour ainsi dire pas d'un film a l'autre. Plusieurs aussi retournent aux méthodes et jeux qui auraient pu être excusables il y a 5 ou G ans, mais qui, aujourd'hui, prouvent une sorte de décadence. Les conditions forcées et artificielles du marché sont responsables en partie d'une telle situation. Un marché ouvert apporterait-il un remède souverain à toutes ces conditions malsaines? La surproduction cesserait-elle pour faire place à la qualité? Est-ce que l'on peut se lier aux lois de production et de demande et « du survival of tbc littcst » pour sauver notre industrie? » Ce sont des questions 1res difficiles auxquelles il est très difficile de répondre. A la naissance de l'industrie cinématographique, il y avait bien un marché ouvert, mais il fut étranglé trop tôt pour que nous puissions nous y référer. Le marché ouvert serait donc en grande partie une expérimentation. Les fabricants sont responsables des conditions actuelles. En théorie, ils n'ont aucun compte à rendre, mais en pratique, ils n'échappenl pas à l'opinion publique. Même les plus endurcis ne peuvcnl résister longtemps aux demandes et protestations du public. Ils ont déjà tout au moins rérépondu à l'appel de films sains. » Si le pouvoir du fabricant était trans féré a l'exploitant, la division des responsabilités ne pourrait qu'amener des résultats déplorables. Même un petit nombre d'exploitants pourrait, par exemple, faire revivre le film malsain et causer ainsi un préjudice considérable à l'industrie. w En général, chaque abus porte en luimême son remède. Si les fabricants, qui contrôlent maintenant en grande perlic le marché, rétrogradent, ils ne durer.. .1! pas longtemps. Talent, intelligence et capital ne peuvent être monopolisés à tout jamais, notre Industrie attire maintenant les plus grands talents. Son champ s'agrandit de jour en jour, s'nllinc en inailre : une union entre Capital & Talent ne peut manquer de s'établir. » En attendant, bon nombre de personnes se demandent pourquoi les fabricants, dont les produits se vendraient bien mieux que ceux de leurs confrères, sur un mar ebé OUVClt, ne prennent pas la tète d'un mouvement vers l'émancipation & un marché ouvert. Et l'écho repond : Pourquoi? ï DOUBLE JEU LA CIGARÏERE VROCHA INEMENT Les Deux Rivales Chef-d'ŒuVre Cinématographique de la Grande Marc-uc " MESSTERS ' de Berlin Écrire d'urgence pour toutes Propositions : H. DE RUYTER Concessionnaire exclusif pour la France, Belgique et Amérique du Sud. A. MILLIERY 9, Rue Fontainieu <St-Bai*nabé> MARSEILLE Concessionnaire pour le Midi U la trame du VOV9LI J t I •' < '•■ IMÈME